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Prendre soin de son coeur et de sa santé cardio-vasculaire

Rédigé par Experts COPMED
05/11/2025
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Le cœur est le moteur de notre vie : chaque jour, il bat plus de 100 000 fois, propulsant le sang dans tout notre organisme. Prendre soin de son cœur, c’est assurer non seulement sa longévité, mais aussi sa qualité de vie. La santé cardiovasculaire ne se préserve pas en un jour : elle se construit par des choix quotidiens : alimentation, activité, gestion du stress, hygiène de vie…

Si les maladies cardiovasculaires demeurent aujourd’hui la première cause de mortalité dans le monde, elles ne sont pas une fatalité. Dans plus de 80 % des cas, elles pourraient être évitées par la prévention et une meilleure connaissance des facteurs de risque[1]. Pour cela, l’adoption de bons réflexes, soutenus par des solutions naturelles aux effets bénéfiques sur le cœur, peuvent contribuer à maintenir un cœur en bonne santé.

SOMMAIRE :

  1. Les 8 bons réflexes pour prendre soin de son cœur
  2. Comprendre le fonctionnement du cœur
  3. Pourquoi le cœur et le cerveau sont-ils connectés ? 

8 BONS RÉFLEXES POUR PRENDRE SOIN DE SON CŒUR

Prendre soin de son cœur est possible en adoptant des habitudes simples et efficaces au quotidien :

1️⃣ Bouger régulièrement : viser au moins 30 minutes d’activité d’intensité modérée (marche rapide, vélo, natation) chaque jour. Il est scientifiquement prouvé que l’activité physique permet de diminuer les risques de troubles cardiovasculaires[3].

2️⃣Adopter les aliments bons pour le cœur : privilégier les aliments bruts, riches en vitamines, minéraux et oméga-3. En parallèle, limiter les produits industriels, les graisses saturées, les sucres ajoutés et le sel. De plus, il est scientifiquement démontré que le régime méditerranéen est la référence pour un cœur sain[4].

À RETENIR :

✅ Pour évaluer la santé du cœur, 2 paramètres sont à surveiller : la fréquence cardiaque et la tension artérielle.

✅De nombreux facteurs physiologiques, environnementaux et comportementaux impactent le cœur.

✅ Adopter de bonnes habitudes au quotidien permet de préserver sa santé cardiaque et réduire les risques de maladies cardiovasculaires.

✅ La pratique de la cohérence cardiaque permet de prendre soin de la communication entre le cœur et le cerveau.

3️⃣ Veiller à un bon sommeil : dormir suffisamment (entre 7 et 9h par nuit) et bénéficier d’un sommeil de qualité constituent un pilier souvent sous-estimé. D’ailleurs, un sommeil court, avec des nuits de moins de 7 heures, est associé à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires[5].

4️⃣ Gérer le stress et les émotions : pratiquer la cohérence cardiaque, la méditation ou la respiration profonde pour aider à restaurer un équilibre favorable et protéger le cœur.

5️⃣ Éviter les toxiques : arrêter de fumer et limiter sa consommation d’alcool, ces gestes sont essentiels pour réduire le risque de maladie cardiovasculaire.

6️⃣ Surveiller les constantes médicales : mesurer régulièrement sa tension artérielle, contrôler son cholestérol, sa glycémie et ses triglycérides. Une prise en charge précoce permet d’ajuster l’hygiène de vie ou les traitements médicaux pour prévenir l’évolution vers des complications.

7️⃣ Adopter, si besoin, une complémentation ciblée et naturelle : intégrer à sa routine une supplémentation à base de coenzyme Q10. Aussi appelée Ubiquinol, en association à de la vitamine B1 elle contribue à une fonction cardiaque normale.

8️⃣ Avoir des interactions sociales : éviter la sédentarité mentale. Un cerveau actif et des relations sociales riches participent à un bien-être global, ce qui profite indirectement à la santé cardiovasculaire.

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COMPRENDRE LE FONCTIONNEMENT DU CŒUR

Le cœur est un muscle creux, puissant et autonome, situé au centre de la cage thoracique. Véritable pompe vitale, il assure la circulation continue du sang dans tout l’organisme. À chaque battement, il reçoit le sang veineux pauvre en oxygène pour l’envoyer vers les poumons, où il sera réoxygéné, avant de propulser le sang riche en oxygène dans les artères afin de nourrir nos organes et nos tissus.

Ce mécanisme repose sur un enchaînement précis appelé cycle cardiaque, rythmé par deux grandes phases :

  • La systole, phase de contraction, où le cœur expulse le sang vers les artères et fait monter la pression artérielle.
  • La diastole, phase de relâchement, durant laquelle le cœur se remplit à nouveau.
fréquence cardiaque

En cardiologie, deux indicateurs essentiels sont surveillés, la fréquence cardiaque et la pression artérielle.

  • La fréquence cardiaque indique le nombre de battements du cœur par minute. Chez un adulte au repos, elle se situe généralement entre 60 et 100 battements/minute.
  • La pression artérielle quant à elle, reflète la force exercée par le sang sur les parois des artères lors du cycle cardiaque. Elle est exprimée par deux valeurs : la pression systolique (pression maximale pendant la contraction du cœur) et la pression diastolique (pression minimale lorsque le cœur se relâche). Une pression artérielle normale se situe autour de 120/80 mmHg.

Le cœur réagit en permanence à notre mode de vie, nos émotions et notre environnement. Plusieurs facteurs influencent sa force de contraction, son rythme et la santé de nos artères :

  • Âge et génétique : avec les années, le cœur et les artères perdent en élasticité et la pression artérielle tend à augmenter, rendant le cœur plus vulnérable aux troubles cardiovasculaires. Les antécédents familiaux jouent également un rôle, certaines personnes ont une prédisposition génétique à l’hypertension, au cholestérol élevé ou aux maladies coronariennes.
  • Condition physique et activité : l’exercice régulier renforce le muscle cardiaque, améliore la circulation sanguine et aide à maintenir un rythme cardiaque équilibré. À l’inverse, la sédentarité entraîne une fatigue cardiaque et favorise l’accumulation de facteurs de risque tels que le surpoids et l’hypertension.
  • État des vaisseaux sanguins : la rigidité des artères et la formation de plaques d’athérome ralentissent le flux sanguin et peuvent provoquer des troubles cardiovasculaires. Une bonne élasticité des vaisseaux permet au cœur de pomper efficacement et de réguler la pression artérielle.
  • Paramètres physiologiques et biologiques : tension artérielle, cholestérol, glycémie et poids corporel influencent directement le fonctionnement du cœur. L’augmentation de ces paramètres favorise l’hypertension, l’athérosclérose et le risque d’infarctus.
  • Stress et émotions : les situations de stress chronique, l’anxiété ou la colère stimulent le système nerveux sympathique, ce qui accélère le rythme cardiaque et peut provoquer une vasoconstriction. À long terme, ces effets répétés fragilisent le cœur et augmentent le risque cardiovasculaire.
  • Habitudes de vie : tabac, alcool et alimentation impactent négativement la santé cardiaque. Certains médicaments ou déséquilibres hormonaux peuvent également avoir des conséquences sur le rythme cardiaque ou la pression artérielle[1].

Le cœur est sensible à un ensemble de facteurs physiologiques, environnementaux et comportementaux. Agir sur ces éléments permet de maintenir un cœur en bonne santé et de réduire le risque de maladies cardiovasculaires.

En effet, une mauvaise santé cardiovasculaire peut avoir de graves conséquences sur l’organisme, affectant à la fois la qualité de vie et la longévité. Les signes précurseurs incluent souvent une fatigue persistante, un essoufflement à l’effort, des palpitations ou des douleurs thoraciques, qui peuvent limiter la capacité à accomplir les tâches quotidiennes, le travail ou les activités sociales et de loisirs. Lorsque la situation se détériore, des complications peuvent survenir : infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux (AVC) ou insuffisance cardiaque. Ces conditions peuvent provoquer des dégâts irréversibles au muscle cardiaque ou au cerveau. La prise en charge nécessite souvent des traitements médicamenteux prolongés, voire des interventions chirurgicales, et implique un suivi médical rigoureux.

palpitations

Santé cardiovasculaire chez les femmes :

Longtemps perçues comme moins à risque, les femmes sont aujourd’hui reconnues comme étant autant exposées que les hommes aux maladies cardiovasculaires. Ces pathologies représentent même la première cause de mortalité féminine, touchant chaque jour environ 200 femmes en France[2]. Cette vulnérabilité s’explique notamment par les modifications hormonales liées à la ménopause, qui entraîne une baisse des œstrogènes, hormones protectrices des artères. Par ailleurs, les symptômes féminins sont souvent discrets et atypiques : fatigue persistante, essoufflement, nausées, douleurs diffuses dans le dos, la mâchoire ou les épaules, ce qui peut retarder le diagnostic.

POURQUOI LE CŒUR ET LE CERVEAU SONT-ILS CONNECTÉS ?

Le cœur et le cerveau entretiennent une relation bidirectionnelle complexe et subtile. Le cerveau influence le rythme cardiaque via le système nerveux autonome : le système sympathique accélère le cœur en situation de stress ou d’activité, tandis que le système parasympathique le ralentit au repos, favorisant la récupération et la détente. En retour, le cœur envoie des signaux au cerveau, principalement à travers la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC), qui reflète la capacité du cœur à s’adapter aux changements internes et environnementaux.

Ce dialogue influence directement nos émotions, notre cognition et notre santé globale. Ainsi, un stress prolongé, une colère ou une anxiété persistante entraînent une dysrégulation de la VFC, rendant les signaux cardiaques plus chaotiques. Ce déséquilibre perturbe la communication cœur-cerveau, diminue la clarté mentale et fragilise l’équilibre émotionnel.

La cohérence cardiaque, quel intérêt ?

La cohérence cardiaque désigne un état d’harmonie physiologique dans lequel la respiration et le rythme cardiaque se synchronisent de manière fluide. Atteindre cet état favorise un équilibre entre le cerveau et le cœur, améliore la régulation émotionnelle et réduit les effets néfastes du stress chronique.

En pratique, on impose une respiration lente et régulière (souvent autour de 6 respirations par minute) durant quelques minutes, ce qui permet d’améliorer la balance entre les branches sympathique et parasympathique du système nerveux autonome[6]. Effectuer cette pratique régulièrement possède de nombreux bienfaits :

✅Réduction de la pression artérielle et du rythme cardiaque au repos.

✅Diminution de la réponse physiologique au stress.

✅Amélioration de la régulation émotionnelle et de la concentration.

✅Augmentation de la variabilité sinusale, marqueur de bonne santé cardiovasculaire[7].

Pour profiter pleinement des bienfaits de la cohérence cardiaque, pratiquer 3 fois par jour pendant 3 à 5 minutes une respiration lente et régulière. Y associer une pensée positive ou une visualisation apaisante pour renforcer l’effet d’équilibre émotionnel. En complément, des pratiques comme la méditation, le yoga, la marche consciente ou la pleine conscience respiratoire contribuent à restaurer l’harmonie entre cœur et esprit.

Prendre soin de cette connexion neurocardiaque, c’est préserver à la fois la santé du cœur, l’équilibre émotionnel et la vitalité mentale.

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Notre équipe de rédacteurs est composée de docteurs en médecine, biochimistes, naturopathes et d’experts en nutrition, micronutrition et diététique. 

Sources : 

[1] https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/cardiovascular-diseases-(cvds)

[2]https://www.ameli.fr/assure/actualites/une-campagne-pour-sensibiliser-au-risque-de-maladies-cardiovasculaires-chez-les-femmes

[3] Bennett DA, Du H, Clarke R, Guo Y, Yang L, Bian Z, Chen Y, Millwood I, Yu C, He P, Zheng X, Collins R, Chen J, Peto R, Li L, Chen Z; China Kadoorie Biobank Study Collaborative Group. Association of Physical Activity With Risk of Major Cardiovascular Diseases in Chinese Men and Women. JAMA Cardiol. 2017 Dec 1;2(12):1349-1358. doi: 10.1001/jamacardio.2017.4069. PMID: 29117341; PMCID: PMC5814992.

 [4] de Lorgeril M, Salen P. The Mediterranean-style diet for the prevention of cardiovascular diseases. Public Health Nutrition. 2006;9(1a):118-123. doi:10.1079/PHN2005933

 [5] Hoevenaar-Blom MP, Spijkerman AM, Kromhout D, van den Berg JF, Verschuren WM. Sleep duration and sleep quality in relation to 12-year cardiovascular disease incidence: the MORGEN study. Sleep. 2011 Nov 1;34(11):1487-92. doi: 10.5665/sleep.1382. PMID: 22043119; PMCID: PMC3198203.

 [6] https://sante-respiratoire.com/tout-savoir-sur-la-coherence-cardiaque/

 [7] https://presse.inserm.fr/canal-detox/la-coherence-cardiaque-une-technique-pour-ameliorer-sa-sante-vraiment/

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