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Constipation, diarrhée… Soulager les troubles digestifs pendant les règles

Rédigé par Experts COPMED
25/11/2025
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Les troubles digestifs liés au cycle menstruel sont fréquents notamment dans les jours qui précèdent ou accompagnent les règles. Bien qu’ils restent peu évoqués, ils peuvent impacter significativement la qualité de vie et s’ajouter à d’autres inconforts déjà présents durant cette période.

Ces désagréments trouvent leur origine dans les fluctuations hormonales naturelles du cycle, en particulier les variations de la progestérone et la production de prostaglandines. En comprenant ces mécanismes, il devient possible d’identifier des solutions pour soulager les inconforts, en misant sur une approche globale qui inclut l’hygiène de vie, l’alimentation, l’équilibre hormonal et le microbiote intestinal.

SOMMAIRE :

  1. Pourquoi les règles perturbent-elles la digestion ?
  2. Les troubles digestifs fréquents avant ou pendant les règles
  3. Comment soulager naturellement les troubles digestifs liés aux règles ?

POURQUOI LES RÈGLES PERTURBENT-ELLES LA DIGESTION ?

Les fluctuations hormonales du cycle menstruel influencent de nombreuses fonctions de l’organisme y compris le système digestif. Avant et pendant les règles, ces variations peuvent modifier le transit intestinal, augmenter la sensibilité digestive et provoquer différents types d’inconforts.

En seconde partie de cycle (phase lutéale), la progestérone atteint son pic. Cette hormone a un effet relaxant sur les muscles lisses y compris ceux de l’intestin. Ce phénomène entraîne un ralentissement du péristaltisme, ce qui peut se traduire par une digestion plus lente, des ballonnements et une tendance à la constipation. Ces effets sont souvent observés quelques jours avant les règles.

Au moment des règles, les taux d’œstrogènes et de progestérone chutent. Cette chute hormonale s’accompagne d’une libération de prostaglandines, les substances impliquées dans les contractions de l’utérus pour permettre l’élimination de la muqueuse utérine. Toutefois, ces prostaglandines ne se limitent pas à l’utérus. Elles peuvent également stimuler les muscles intestinaux et augmenter la motilité digestive. Cela explique la survenue fréquente de diarrhée, de nausées voire de vomissements au début des règles.

À RETENIR :

✅ Les fluctuations hormonales perturbent le transit digestif pendant les règles. 

✅Diarrhée, nausées, vomissements ou constipation sont fréquents avant ou pendant les règles. 

✅ Une bonne hygiène de vie, une alimentation adaptée et le soutien du microbiote peuvent aider à retrouver un meilleur confort. 

✅ Le complément alimentaire SPM’NAT® offre un accompagnement naturel pour soulager les inconforts digestifs liés au cycle.

Au-delà des hormones, d’autres éléments peuvent accentuer les troubles digestifs à cette période du cycle. Le stress, la fatigue, un microbiote un peu perturbé… et aussi ces envies bien connues de plats réconfortants, souvent plus gras ou sucrés. Rien d’anormal mais cette combinaison peut rendre la digestion un peu plus capricieuse et amplifier l’inconfort ressenti.

LES TROUBLES DIGESTIFS FRÉQUENTS AVANT OU PENDANT LES RÈGLES

Les troubles digestifs liés au cycle menstruel ne prennent pas toujours la même forme. Selon les fluctuations hormonales et la sensibilité individuelle, le transit peut s’accélérer, ralentir ou devenir plus instable. Certaines femmes ne ressentent qu’un léger inconfort, tandis que d’autres peuvent subir des désagréments plus marqués, parfois plusieurs jours d’affilée.

Nausées et vomissements pendant les règles

Les nausées figurent parmi les signes digestifs les plus courants au début des menstruations. Elles sont souvent transitoires mais peuvent s’intensifier sous l’effet des prostaglandines, qui influencent non seulement les contractions utérines mais aussi le système digestif. Dans certains cas, elles s’accompagnent de vomissements ou d’un malaise général, notamment chez les femmes plus sensibles ou sujettes aux règles douloureuses.

Ces désagréments peuvent apparaître avant l’arrivée des règles ou dans les toutes premières heures du cycle. Lorsqu’ils surviennent en amont, ils sont parfois confondus avec des signes précoces de grossesse. En cas de doute, ou si les nausées persistent au-delà de quelques jours, il est recommandé de consulter ou d’effectuer un test.

Diarrhée pendant les règles

L’accélération du transit intestinal est fréquente au moment des règles, en particulier les premiers jours. Cette diarrhée s’explique par la stimulation des muscles intestinaux provoquée par les prostaglandines. Elle peut être accompagnée de crampes, d’un besoin pressant ou de selles plus fréquentes. Ce phénomène, bien que souvent temporaire, peut s’avérer gênant au quotidien.

Chez les personnes concernées par des troubles digestifs chroniques comme le syndrome de l’intestin irritable (SII), les règles peuvent aggraver les signes habituels.

Constipation et règles

À l’inverse, certaines femmes observent un ralentissement du transit avant l’arrivée des règles. Ce phénomène est directement lié à l’élévation de la progestérone en phase lutéale. Moins de contractions intestinales, digestion plus lente, ballonnements… autant de signaux d’une constipation hormonale.

Ce type de trouble digestif survient généralement quelques jours avant les règles, puis disparaît spontanément en début de cycle.

SPM, endométriose digestive, SOPK : quand les manifestations s’intensifient

Chez certaines femmes, les troubles digestifs liés aux menstruations sont plus marqués et s’accompagnent d’autres signes, en lien avec un déséquilibre hormonal plus important.

Le syndrome prémenstruel (SPM) en est un exemple fréquent. Il peut s’accompagner d’une sensation de ventre gonflé, de troubles du transit, d’une irritabilité accrue ou encore d’une fatigue inhabituelle. Ces signes apparaissent quelques jours avant les règles et disparaissent avec leur arrivée.

D’autres troubles hormonaux, comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) peuvent aussi impacter la digestion. En raison des déséquilibres hormonaux qu’il entraîne, le SOPK peut favoriser une sensibilité intestinale accrue, une digestion plus lente ou un transit irrégulier, en particulier autour des menstruations.

On parle également parfois d’endobelly pour désigner un ventre gonflé, dur et douloureux, particulièrement présent en période prémenstruelle ou au début des règles. Cette manifestation peut refléter une inflammation, une réponse hormonale intense ou, dans certains cas, être lié à une endométriose digestive.

Lorsque ces signes deviennent fréquents, intenses ou invalidants, un accompagnement médical est indispensable pour poser un diagnostic adapté et envisager une prise en charge globale. 

COMMENT SOULAGER NATURELLEMENT LES TROUBLES DIGESTIFS LIÉS AUX RÈGLES ?

Lors des règles, le système digestif devient souvent plus réactif, ainsi, adapter son hygiène de vie à cette phase du cycle peut aider à limiter les inconforts et à retrouver un meilleur équilibre. Certaines habitudes, associées à un bon soutien du microbiote intestinal et de l’équilibre hormonal, peuvent faire une vraie différence.

Hygiène de vie et alimentation adaptée au cycle

Pendant les règles, l’organisme est souvent plus sensible. Prendre soin de son alimentation et de son rythme de vie peut contribuer à réduire les désagréments digestifs :

  • Limiter les aliments pro-inflammatoires comme l’alcool, les plats trop gras, les produits très sucrés ou épicés.
  • Ne pas culpabiliser en cas d’envies de sucre ou de gras : elles sont courantes avant les règles. L’objectif est de trouver un équilibre, en apportant aussi des nutriments bénéfiques (fibres, magnésium, oméga-3…).
  • Favoriser des repas légers, à base de légumes cuits, de céréales complètes, de protéines digestes (œufs, poisson, tofu…).
  • Boire beaucoup d’eau et miser sur des infusions apaisantes.
  • Pratiquer une activité physique modérée, comme la marche ou le yoga, pour favoriser le transit et réduire les tensions abdominales.
  • Accorder du temps au repos car un bon sommeil et des moments de récupération aident à réguler les fonctions digestives et hormonales.
  • Apaiser le stress, qui peut majorer les troubles intestinaux, grâce à des techniques simples comme la respiration, la cohérence cardiaque ou des temps calmes sans stimulation.

Soutenir le microbiote et l’équilibre hormonal

Un microbiote intestinal déséquilibré peut accentuer la réactivité digestive au moment des règles. Il joue également un rôle important dans la régulation de certaines hormones, en particulier les œstrogènes. Pour soutenir la bonne santé du microbiote, il est recommandé de : 

  • Intégrer régulièrement des fibres solubles (légumes, légumineuses, graines de chia…) pour nourrir les bonnes bactéries intestinales.
  • Consommer des probiotiques naturels, via des aliments fermentés (yaourt, kéfir, choucroute, miso…) ou une complémentation ciblée, pour aider à renforcer la flore intestinale.
  • Soutenir le foie, qui intervient dans l’élimination des œstrogènes, pour mieux réguler l’impact hormonal sur la digestion.
  • Associer ces mesures à une complémentation naturelle adaptée (certaines femmes constatent une amélioration de leur confort digestif grâce à cette démarche intégrative)

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Notre équipe de rédacteurs est composée de docteurs en médecine, biochimistes, naturopathes et d’experts en nutrition, micronutrition et diététique. 

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