Le bien-être et la santé naturelle

Préserver ses neurones grâce aux neuroprotecteurs

Rédigé par Experts COPMED
06/10/2025
u n e q u e s t i o n ? U n c o n s e i l Un conseil, une question ?
Contactez-nous
Nos conseillères à votre écoute

Du lundi au jeudi
8h30 à 12h30 & 13h30 à 17h30
Le vendredi
8h30 à 12h30 & 13h30 à 16h30

N° vert international. Service et appel gratuits.

Ou contactez-nous directement par notre formulaire en ligne.

Formulaire en ligne

Les neurones... Vous avez sûrement déjà entendu ce mot, mais savez-vous vraiment de quoi il s'agit ? Ils font partie du cerveau et sont responsables de la mémoire, de l’attention, de la réflexion et de la coordination des gestes. Au fil du temps, le stress oxydatif, l’inflammation, le vieillissement et certains facteurs environnementaux peuvent les fragiliser, mettant en danger la santé cognitive.

Pour les protéger, les neuroprotecteurs jouent un rôle clé ! Ils peuvent notamment soutenir leur fonctionnement et ralentir leur détérioration. Ces solutions naturelles efficaces, couplées à l’adoption de bonnes habitudes de vie, permettent de préserver durablement la vitalité cérébrale et ses fonctions cognitives.

QU’EST-CE QU’UN NEUROPROTECTEUR ?

Un neuroprotecteur est un composé capable de préserver les neurones face aux différentes agressions qu’ils subissent au cours de leur vie, mais également face aux effets du vieillissement. Son rôle principal est de limiter leur détérioration, de soutenir leur fonctionnement optimal et de ralentir la progression de la neurodégénérescence. Autrement dit, les neuroprotecteurs contribuent à prolonger la vitalité du cerveau et à maintenir la santé cognitive sur le long terme.

Pour atteindre cet effet, les neuroprotecteurs agissent comme de véritables « boucliers » en intervenant sur plusieurs mécanismes complémentaires : antioxydation, réduction de l’inflammation et soutien mitochondrial.

🔎 CE QU'IL FAUT RETENIR :

Les neurones sont les cellules clés du cerveau : essentiels aux capacités cognitives et à la santé cérébrale.

Les neurones peuvent être fragilisés par de nombreux facteurs : vieillissement, stress oxydatif, inflammation chronique, mauvaise hygiène de vie…

Les neuroprotecteurs aident à préserver les neurones et soutenir leur fonctionnement : ils contribuent ainsi à préserver la santé cognitive et ralentir le déclin cognitif grâce à différents mécanismes complémentaires.

Adopter de bonnes habitudes de vie est important : alimentation, sommeil, activité physique, ces petits gestes du quotidien permettent de prévenir la neurodégénérescence.

  • Action antioxydante :

Les neurones sont des cellules extrêmement actives. Ils consomment une grande quantité d’oxygène pour produire l’énergie nécessaire à la transmission des signaux électriques. Or, cette activité intense génère inévitablement des radicaux libres, des molécules instables pouvant altérer le bon fonctionnement cérébral. En conditions normales, les radicaux libres sont rapidement neutralisés par les défenses antioxydantes du cerveau. Cependant, avec l’âge, le stress, la pollution, une alimentation déséquilibrée ou encore certaines pathologies, cet équilibre est rompu : les radicaux libres s’accumulent et peuvent endommager les membranes lipidiques, les protéines neuronales et même l’ADN mitochondrial[1]. Les neuroprotecteurs, grâce à leurs propriétés antioxydantes, neutralisent les radicaux libres et stimulent les défenses naturelles de l’organisme. En santé naturelle, le romarin et la Centella Asiatica sont reconnus comme étant des actifs antioxydants capables de protéger les neurones des radicaux libres[2].

  • Action anti-inflammatoire :

La recherche scientifique a montré qu’une inflammation chronique du cerveau, souvent silencieuse et progressive, joue un rôle clé dans la fragilisation neuronale. Ce processus, appelé neuroinflammation, contribue à endommager les neurones, perturber la communication entre eux et accélérer la progression de troubles neurodégénératifs[3]. Cette inflammation trouve son origine dans l’activation excessive des cellules immunitaires cérébrales (microglies et astrocytes). Lorsqu’elles réagissent de manière disproportionnée, elles libèrent en continu des cytokines pro-inflammatoires, molécules qui perturbent l’équilibre du cerveau et entretiennent un cercle vicieux d’agression neuronale. Les neuroprotecteurs naturels agissent comme des régulateurs, ils limitent la production de molécules inflammatoires, favorisent la libération de molécules anti-inflammatoires et soutiennent les mécanismes de réparation neuronale, c’est le cas de la citicoline[4].

  • Action sur les mitochondries :

Les mitochondries sont les centrales énergétiques des neurones, elles produisent de l’ATP, source d'énergie indispensable pour transmettre les signaux nerveux et maintenir la plasticité cérébrale. Lorsque ces dernières ne fonctionnent pas correctement, elles produisent moins d’énergie et davantage de radicaux libres. Ce phénomène contribue à fragiliser les neurones, favoriser leur vieillissement ainsi que la progression de troubles neurodégénératifs[5]. Certains neuroprotecteurs, comme la créatine monohydrate, soutiennent directement la production d’ATP et l’activité mitochondriale, fournissant ainsi une énergie rapide et durable au cerveau[6].

Pour une prise en charge globale de la santé cérébrale, les neuroprotecteurs peuvent être associés aux nootropiques. Tandis que les neuroprotecteurs agissent sur le long terme, en préservant les neurones et ralentissant le vieillissement cérébral, les nootropiques ciblent une stimulation rapide des performances cognitives, améliorant la mémoire, l’attention et la concentration. Ensemble, ces deux approches permettent une neuroprotection optimale, à la fois sur le plan de la préservation neuronale et de la performance cognitive.

POURQUOI PROTÉGER SES NEURONES ?

Les neurones sont les cellules essentielles du cerveau. Véritables messagers électriques et chimiques, ils permettent aux différentes régions cérébrales de communiquer entre elles. Le cerveau humain en abrite environ 86 milliards, chacun pouvant établir jusqu’à 10 000 connexions appelées synapses. Cette architecture complexe confère au cerveau une plasticité remarquable, à l’origine de nos capacités cognitives : apprendre, mémoriser, réfléchir et coordonner nos gestes.

Les neurones

Contrairement à une idée reçue, les neurones ne cessent pas totalement de se renouveler après l’enfance. Une certaine neurogenèse persiste à l’âge adulte, notamment dans l’hippocampe, mais ce processus reste limité et ralentit fortement avec l’âge. La majorité des neurones ne se régénère donc pas, ce qui rend leur protection essentielle.

La perte neuronale fait naturellement partie du vieillissement, avec environ 85 000 neurones perdus chaque jour chez l’adulte. Certains facteurs peuvent accélérer cette fragilisation et ainsi impacter la santé cognitive :

  • Le stress oxydatif,
  • L’inflammation chronique,
  • Le dysfonctionnement mitochondrial,
  • L’exposition à des toxines,
  • Une alimentation déséquilibrée,
  • La consommation de tabac et d’alcool,
  • Le manque de sommeil,
  • Le stress chronique.

La neurodégénérescence, si elle dépasse la capacité du cerveau à compenser en renforçant les connexions restantes, entraîne un déclin cognitif progressif. Les premières manifestations peuvent inclure une mémoire moins fiable, une réduction de l’attention et un ralentissement des réflexes intellectuels. Dans certains cas, elle contribue à l’apparition de troubles cognitifs plus sérieux et peut être aggravée par des maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson[7].

Préserver ses neurones est donc un enjeu majeur pour maintenir une santé cognitive optimale et protéger ses fonctions intellectuelles au fil du temps.

7 CONSEILS POUR DES NEURONES ET UN CERVEAU EN BONNE SANTÉ

Prendre soin de ses neurones n’est pas une fatalité liée à l’âge : notre mode de vie influence directement la vitalité et la longévité du cerveau. En adoptant quelques gestes simples et constants, il est possible de soutenir ses fonctions cognitives, de limiter le vieillissement neuronal et de préserver la clarté d’esprit au fil du temps.

1️⃣ Manger équilibré et favoriser une alimentation neuroprotectrice :
une alimentation variée et riche en nutriments protecteurs constitue la base d’un cerveau en bonne santé. Les fruits et légumes colorés apportent des antioxydants puissants, tandis que les poissons gras offrent des oméga-3, essentiels à la structure des membranes neuronales. Les noix, graines, céréales complètes et légumineuses soutiennent l’apport en vitamines du groupe B et en magnésium, indispensables au bon fonctionnement nerveux.

2️⃣ Bouger régulièrement :
l’activité physique améliore la circulation sanguine cérébrale, favorise l’oxygénation du cerveau et stimule la neurogenèse. Une simple marche quotidienne, du yoga ou du vélo suffisent à renforcer les connexions neuronales et à réduire le stress oxydatif.

3️⃣ Bien dormir pour régénérer son cerveau :
le sommeil joue un rôle clé dans la consolidation de la mémoire et l’élimination des déchets cérébraux via le système glymphatique. Un manque de sommeil chronique perturbe la concentration, augmente le stress oxydatif et accélère le vieillissement neuronal.

Activité physique

Neuro Regen®

Pour soutenir la santé du cerveau

4️⃣ Gérer le stress au quotidien :
le stress chronique fragilise les neurones en augmentant
l’inflammation et en épuisant les réserves énergétiques du cerveau. Des pratiques comme la cohérence cardiaque, la méditation ou la relaxation permettent de restaurer un équilibre émotionnel favorable à la santé neuronale. 

5️⃣ Entretenir ses relations sociales :
les interactions sociales stimulent la mémoire, la parole et les émotions positives. Échanger, rire, partager des activités ou s’impliquer dans une communauté réduit le risque de déclin cognitif et renforce la résilience mentale. 

6️⃣ Stimuler son intellect :
lire, apprendre une nouvelle langue, jouer d’un instrument ou résoudre des énigmes entretient la plasticité cérébrale. Chaque activité cognitive agit comme une gymnastique neuronale qui repousse le déclin lié à l’âge.

7️⃣ Soutenir son cerveau avec une cure adaptée :
certains compléments alimentaires, en association à une hygiène de vie adéquate, contribuent à soutenir la santé du cerveau. Pour une action globale, sélectionnez une synergie de neuroprotecteurs tels que la créatine et le bacopa, associés à des nootropics (citicoline, centella asiatica).

En adoptant ces quelques habitudes au quotidien, il est possible de renforcer la protection de ses neurones et de préserver durablement ses capacités cognitives. Prendre soin de son cerveau dès aujourd’hui, c’est investir dans une mémoire vive, une concentration optimale et un esprit alerte pour les années à venir.

Notre équipe de rédacteurs est composée de docteurs en médecine, biochimistes, naturopathes et d’experts en nutrition, micronutrition et diététique. 

Sources : 

[1] Uttara B, Singh AV, Zamboni P, Mahajan RT. Oxidative stress and neurodegenerative diseases: a review of upstream and downstream antioxidant therapeutic options. Curr Neuropharmacol. 2009 Mar;7(1):65-74. doi: 10.2174/157015909787602823. PMID: 19721819; PMCID: PMC2724665.

[2] Veerendra Kumar MH, Gupta YK. Effect of Centella asiatica on cognition and oxidative stress in an intracerebroventricular streptozotocin model of Alzheimer's disease in rats. Clin Exp Pharmacol Physiol. 2003 May-Jun;30(5-6):336-42. doi: 10.1046/j.1440-1681.2003.03842.x. PMID: 12859423.

[3] Heneka MT, Carson MJ, El Khoury J, Landreth GE, Brosseron F, Feinstein DL, Jacobs AH, Wyss-Coray T, Vitorica J, Ransohoff RM, Herrup K, Frautschy SA, Finsen B, Brown GC, Verkhratsky A, Yamanaka K, Koistinaho J, Latz E, Halle A, Petzold GC, Town T, Morgan D, Shinohara ML, Perry VH, Holmes C, Bazan NG, Brooks DJ, Hunot S, Joseph B, Deigendesch N, Garaschuk O, Boddeke E, Dinarello CA, Breitner JC, Cole GM, Golenbock DT, Kummer MP. Neuroinflammation in Alzheimer's disease. Lancet Neurol. 2015 Apr;14(4):388-405. doi: 10.1016/S1474-4422(15)70016-5. PMID: 25792098; PMCID: PMC5909703.

[4] Secades JJ, Lorenzo JL. Citicoline: pharmacological and clinical review, 2006 update. Methods Find Exp Clin Pharmacol. 2006 Sep;28 Suppl B:1-56. PMID: 17171187.

[5] Johri A, Beal MF. Mitochondrial dysfunction in neurodegenerative diseases. J Pharmacol Exp Ther. 2012 Sep;342(3):619-30. doi: 10.1124/jpet.112.192138. Epub 2012 Jun 13. PMID: 22700435; PMCID: PMC3422529.

 [6] Watanabe A, Kato N, Kato T. Effects of creatine on mental fatigue and cerebral hemoglobin oxygenation. Neurosci Res. 2002 Apr;42(4):279-85. doi: 10.1016/s0168-0102(02)00007-x. PMID: 11985880.

 [7] Dugger BN, Dickson DW. Pathology of Neurodegenerative Diseases. Cold Spring Harb Perspect Biol. 2017 Jul 5;9(7):a028035. doi: 10.1101/cshperspect.a028035. PMID: 28062563; PMCID: PMC5495060.

Autres dossiers qui peuvent vous intéresser

Déclin cognitif : protéger son cerveau et entretenir ses fonctions cognitives

Le bien-être et la santé naturelle

Déclin cognitif : protéger son cerveau et entretenir ses fonctions cognitives

Santé cognitive : préserver ses capacités cognitives face au vieillissement

Le bien-être et la santé naturelle

Santé cognitive : préserver ses capacités cognitives face au vieillissement