Le bien-être et la santé naturelle

Santé cognitive : préserver ses capacités cognitives face au vieillissement

Rédigé par Experts COPMED
07/10/2025
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Penser, apprendre, mémoriser, raisonner, interagir avec l'environnement... Toutes ces capacités essentielles au quotidien relèvent de la santé cognitive ! Si un certain ralentissement des fonctions cérébrales est normal avec l’âge, certains facteurs peuvent accélérer ce déclin et favoriser l’apparition de troubles cognitifs. La bonne nouvelle, c’est que le déclin cognitif n’est pas une fatalité ! En effet, l’alimentation, le mode de vie, la stimulation intellectuelle ainsi que certaines solutions naturelles aux effets bénéfiques sur la santé cérébrale permettent de préserver les fonctions cognitives, voire de les renforcer.

QU'EST-CE QUE LA SANTÉ COGNITIVE ?

La santé cognitive désigne l’ensemble des capacités cérébrales qui nous permettent de penser, apprendre, mémoriser, raisonner et interagir avec son environnement. Elle repose sur le bon fonctionnement des facultés mentales supérieures : la mémoire, l’attention, le langage, la perception et le raisonnement. Autrement dit, il s’agit de la capacité du cerveau à utiliser efficacement ses ressources pour s’adapter aux situations et gérer les activités du quotidien.

La santé cognitive est fondamentale puisqu’elle conditionne directement notre autonomie, nos apprentissages et, plus largement, notre qualité de vie. Avec l’âge, il est normal d’observer un léger ralentissement des processus mentaux. Cependant, une diminution marquée des capacités cognitives peut avoir un impact majeur : difficultés à se souvenir, à se concentrer, à communiquer ou à gérer des situations complexes. D’après l’Inserm, entretenir ses fonctions cognitives contribue non seulement à préserver son indépendance, mais aussi à limiter le risque de développer des troubles cognitifs à long terme[1].

 À RETENIR :

La santé cognitive est essentielle à l’autonomie et à la qualité de vie : mémoire, attention, langage, fonctions exécutives...

Le vieillissement cérébral est naturel mais influençable : certains facteurs peuvent accélérer le déclin cognitif.

Il est possible de préserver ses capacités cérébrales : l'adoption de mesures quotidienne contribue à ralentir le vieillissement du cerveau.

Les compléments alimentaires peuvent être un soutien : notamment ceux aux effets neuroprotecteurs et nootropiques.

Il est important de distinguer santé cognitive et santé mentale, bien que les deux soient intimement liées. La première concerne les processus intellectuels alors que la seconde fait référence au bien-être émotionnel, psychologique et social. Un individu peut avoir un fonctionnement cognitif intact tout en souffrant de dépression ou d’anxiété. À l’inverse, un état psychologique fragile peut affecter les performances cognitives.

LES PRINCIPALES FONCTIONS COGNITIVES

Les fonctions cognitives regroupent l’ensemble des processus mentaux qui permettent au cerveau de traiter l’information et d’interagir efficacement avec le monde extérieur. Elles ne sont pas isolées mais interconnectées : lorsqu’une fonction est affaiblie, les autres peuvent également être affectées.

🔎 Quel est le rôle de la mémoire ?
Enregistrer, stocker et rappeler les informations

Par exemple, la mémoire permet de se souvenir d'un rendez-vous, de retenir une recette

🔎 Quel est le rôle de l'attention ?
Se concentrer sur une tâche, sélectionner les informations pertinentes

Par exemple, l'attention permet de lire un livre malgré le bruit ambiant

🔎 Quel est le rôle du langage ?
Comprendre et produire le langage oral et écrit

Par exemple, le langage permet de tenir une conversation, d'écrire un mail

🔎 Quel est le rôle des fonctions exécutives ?
Planifier, organiser, résoudre des problèmes, prendre des décisions.

Par exemple, les fonctions exécutives permettent de préparer un voyage, établir un budget familial.

🔎 Quel est le rôle de la perception ?
Interpréter les informations sensorielles (vue, ouïe, toucher, odorat, goût).

Par exemple, la perception permet de reconnaître un visage, identifier une odeur.

🔎 Quel est le rôle de la motricité ?
Coordonner les mouvements volontaires et automatiser certains gestes.

Par exemple, la motricité permet de faire du vélo, jouer du piano.

🔎 Quel est le rôle des capacités visuo-spatiales ?
Se repérer dans l’espace et analyser les formes et distances.

Par exemple, les capacités visuo-spatiales permettent de lire une carte, garer une voiture.

Parmi elles, les neurosciences identifient quatre fonctions principales : la mémoire, l’attention, le langage et les fonctions exécutives.

Ces fonctions sont sollicitées en permanence dans la vie quotidienne et sont essentielles au maintien de l’autonomie, des performances professionnelles et de l’équilibre social. À l’inverse, une altération progressive de ces fonctions peut entraîner un déclin cognitif. Pertes de mémoire, troubles de l’attention, difficultés à communiquer ou ralentissement de la pensée peuvent en être des signes. Ces altérations peuvent apparaître avec l’âge, mais aussi être exacerbés par le stress, la fatigue ou certaines pathologies.

VIEILLISSEMENT DU CERVEAU : LES FACTEURS QUI AFFECTENT LA CAPACITÉ COGNITIVE

Le vieillissement du cerveau est un phénomène naturel et inévitable qui altère progressivement la structure et fonctionnement du cerveau. Cependant, plusieurs facteurs peuvent accélérer cette baisse des capacités cognitives et favoriser l’apparition de troubles cognitifs.

  • Les facteurs biologiques : la génétique joue un rôle majeur dans la santé cérébrale. Certaines prédispositions héréditaires augmentent le risque de maladies neurodégénératives, impactant directement les capacités cognitives[2].

  • Les facteurs métaboliques et vasculaires : la santé du cerveau dépend étroitement de la qualité de la circulation sanguine. Ainsi, les troubles vasculaires tels que l’hypertension artérielle, le diabète ou un excès de cholestérol peuvent altérer la vascularisation cérébrale[3]. De plus, la recherche scientifique a mis en évidence l’incidence du diabète de type 2 sur les performances cognitives[4].

  • Les facteurs liés au mode de vie : l’hygiène de vie est un déterminant majeur du vieillissement cérébral. La sédentarité[5], une alimentation déséquilibrée[6], un manque de sommeil réparateur[7] ou encore la consommation d’alcool[8] et le tabagisme[9] accélèrent le déclin cognitif.

  • Les facteurs psychologiques et sociaux : le bien-être psychologique influence directement la santé cognitive. Le stress chronique, par exemple, entraîne une sécrétion excessive de cortisol. Cette hormone, en excès, endommage l’hippocampe, une région clé pour la mémoire et l’apprentissage[10]. L’anxiété, la dépression ou encore l’isolement social ont également un impact significatif sur les capacités cérébrales[11].

Ainsi, bien que le vieillissement cérébral soit inéluctable, certains éléments peuvent en accentuer les effets et précipiter le déclin cognitif. Si certains facteurs de risque échappent à notre contrôle, d’autres peuvent être réduits en adoptant des habitudes de vie favorables à une bonne santé cognitive.

COMMENT PRENDRE SOIN DE SA SANTÉ COGNITIVE ?

Préserver sa santé cognitive est possible à tout âge. De nombreuses recherches scientifiques montrent que nos choix de vie influencent directement le fonctionnement du cerveau et sa résistance au déclin cognitif[1]. Ainsi, alimentation, compléments alimentaires, hygiène de vie et stimulation intellectuelle constituent des piliers importants pour protéger le cerveau et optimiser ses performances.

1. L’alimentation :

Le cerveau est un organe très énergivore, utilisant près de 20 % de notre apport énergétique quotidien[12]. Pour fonctionner de façon optimale, il a besoin de consommer régulièrement des aliments bons pour le cerveau

  • Antioxydants (fruits rouges, légumes verts, thé vert)[13],
  • Oméga-3 (poissons gras, noix)[14],
  • Vitamines B (céréales complètes, légumineuses)[15].

2. Les compléments alimentaires et neuroprotecteurs :

En complément d’une alimentation équilibrée, certains actifs naturels sont réputés pour leurs effets bénéfiques sur la santé cérébrale. C’est le cas notamment du bacopa, de la Centella asiatica, le romarin ainsi que de l’huperzine A. Les actifs brevetés Creavitalis® (créatine monohydrate) et Cognizin® (citicoline) bénéficient d'effets scientifiquement reconnus sur la cognition : le premier offre un soutien énergétique pour la performance cérébrale, alors que le second est un nootropique puissant ciblant principalement la mémoire et la concentration.

3. L’hygiène de vie :

Maintenir de bonnes habitudes de vie est important. Un sommeil de qualité favorise la consolidation des fonctions cognitives[16] et l’activité physique améliore la circulation sanguine cérébrale. La gestion du stress est également essentielle : méditation, cohérence cardiaque ou yoga, à vous de choisir votre allié anti-stress.

4. La stimulation intellectuelle :

Le cerveau est un organe à forte plasticité qui se renforce lorsqu’il est stimulé. Activités cognitives, apprentissage d’une nouvelle langue, pratique d’un instrument ou jeux de réflexion renforcent les connexions neuronales et retardent le déclin cognitif, en favorisant la neuroplasticité, c’est-à-dire la capacité du cerveau à créer et réorganiser ses réseaux neuronaux.

PERFORMANCES COGNITIVES : COMMENT LES OPTIMISER ?

Les performances cognitives correspondent à l’efficacité avec laquelle le cerveau mobilise ses ressources pour accomplir une tâche comme mémoriser, raisonner ou se concentrer. Elles dépendent de l’âge, de l’état de santé et du mode de vie.

Pour les optimiser au quotidien, quelques habitudes simples peuvent faire une réelle différence :

    • Faire des pauses régulières pour éviter la fatigue mentale et maintenir l’attention.
    • Pratiquer une activité physique afin de stimuler la circulation sanguine et l’apport en oxygène au cerveau.
    • Adopter une alimentation équilibrée et variée pour fournir tous les nutriments essentiels au bon fonctionnement cérébral.
    • Mettre en pratique des techniques de mémorisation pour renforcer les capacités d’apprentissage et de rétention.
    • Cultiver la curiosité et l’apprentissage continu, en explorant de nouvelles connaissances ou compétences.
    Une femme qui fait une pause

    En d’autres termes, améliorer ses performances cognitives consiste à stimuler son cerveau de façon régulière tout en lui offrant un environnement et des habitudes favorables à son fonctionnement optimal.

    Notre équipe de rédacteurs est composée de docteurs en médecine, biochimistes, naturopathes et d’experts en nutrition, micronutrition et diététique. 

    Sources : 

    [1] https://www.inserm.fr/actualite/activites-artistiques-apportent-benefice-cognitif-tout-age/

    [2] The genetics of cognitive ability and cognitive ageing in healthy older people (PubMed, 2011)

    [3] Khan AD, Elnagar S, Eltayeb M, Baluch SK, Kumar A, Kumari M, Kumari M, Fareed MU, Rehman A, Shehryar A. The Impact of Hypertension on Cognitive Decline and Alzheimer's Disease and Its Management: A Systematic Review. Cureus. 2024 Jul 23;16(7):e65194. doi: 10.7759/cureus.65194. PMID: 39176335; PMCID: PMC11340657.

    [4] Moheet A, Mangia S, Seaquist ER. Impact of diabetes on cognitive function and brain structure. Ann N Y Acad Sci. 2015 Sep;1353:60-71. doi: 10.1111/nyas.12807. Epub 2015 Jul 1. PMID: 26132277; PMCID: PMC4837888.

    [5] Erickson KI, Hillman C, Stillman CM, Ballard RM, Bloodgood B, Conroy DE, et al. Physical Activity, Cognition, and Brain Outcomes: A Review of the 2018 Physical Activity Guidelines. Med Sci Sports Exerc. juin 2019;51(6):1242-51.

    [6] Solfrizzi V, Panza F, Frisardi V, Seripa D, Logroscino G, Imbimbo BP, et al. Diet and Alzheimer’s disease risk factors or prevention: the current evidence. Expert Rev Neurother. mai 2011;11(5):677-708.

    [7] Musiek ES, Holtzman DM. Mechanisms linking circadian clocks, sleep, and neurodegeneration. Science. 25 nov 2016;354(6315):1004-8.

    [8] Oscar-Berman M, Marinković K. Alcohol: effects on neurobehavioral functions and the brain. Neuropsychol Rev. sept 2007;17(3):239-57.

    [9] Durazzo TC, Mattsson N, Weiner MW, Alzheimer’s Disease Neuroimaging Initiative. Smoking and increased Alzheimer’s disease risk: a review of potential mechanisms. Alzheimers Dement J Alzheimers Assoc. juin 2014;10(3 Suppl):S122-145.

    [10]. Lupien SJ, McEwen BS, Gunnar MR, Heim C. Effects of stress throughout the lifespan on the brain, behaviour and cognition. Nat Rev Neurosci. 2009 Jun;10(6):434-45. doi: 10.1038/nrn2639. Epub 2009 Apr 29. PMID: 19401723.

    [11] Hwang J, Park S, Kim S. Effects of Participation in Social Activities on Cognitive Function Among Middle-Aged and Older Adults in Korea. Int J Environ Res Public Health. 2018 Oct 21;15(10):2315. doi: 10.3390/ijerph15102315. PMID: 30347887; PMCID: PMC6210154.

    [12] Mergenthaler P, Lindauer U, Dienel GA, Meisel A. Sugar for the brain: the role of glucose in physiological and pathological brain function. Trends Neurosci. 2013 Oct;36(10):587-97. doi: 10.1016/j.tins.2013.07.001. Epub 2013 Aug 20. PMID: 23968694; PMCID: PMC3900881.

    [13] Joseph J, Cole G, Head E, Ingram D. Nutrition, brain aging, and neurodegeneration. J Neurosci. 2009 Oct 14;29(41):12795-801. doi: 10.1523/JNEUROSCI.3520-09.2009. PMID: 19828791; PMCID: PMC6665319.

    [14] Wu A, Ying Z, Gomez-Pinilla F. Docosahexaenoic acid dietary supplementation enhances the effects of exercise on synaptic plasticity and cognition. Neuroscience. 2008 Aug 26;155(3):751-9. doi: 10.1016/j.neuroscience.2008.05.061. Epub 2008 Jun 17. PMID: 18620024; PMCID: PMC3208643.

    [15] Smith AD, Refsum H. Homocysteine, B Vitamins, and Cognitive Impairment. Annu Rev Nutr. 2016 Jul 17;36:211-39. doi: 10.1146/annurev-nutr-071715-050947. PMID: 27431367.

    [16] Walker MP. The role of sleep in cognition and emotion. Ann N Y Acad Sci. 2009 Mar;1156:168-97. doi: 10.1111/j.1749-6632.2009.04416.x. PMID: 19338508.

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