La nutrition et votre santé

Perte de poids et microbiote : votre intestin peut vous aider à maigrir

Rédigé par Experts COPMED
23/06/2025

Et si la clé d’une perte de poids durable se cachait dans l’intestin ? En effet, quand le microbiote est déséquilibré, tout peut se dérégler : digestion plus lente, ballonnements, fringales, fatigue… et souvent, des kilos qui résistent. À l’inverse, un intestin en bonne santé favorise un meilleur métabolisme, soutient la satiété et aide à se sentir plus léger, naturellement.

QUEL EST LE LIEN ENTRE LE MICROBIOTE INTESTINAL ET LE POIDS ?

Le microbiote intestinal, parfois appelé flore intestinale, désigne l’ensemble des micro-organismes (bactéries, levures, virus, archées…) qui colonisent le tube digestif, principalement dans le côlon. Cet écosystème invisible pèse jusqu’à 2 kg et rassemble plus de 100 000 milliards de micro-organismes. Il constitue un organe à part entière, en interaction constante avec les autres systèmes du corps.

Chaque personne possède un microbiote unique qui est influencé dès la naissance par le mode d’accouchement, puis par l’alimentation, les médicaments, les infections ou encore l’environnement. À l’âge adulte, son équilibre reste fragile. En effet, une alimentation déséquilibrée, un stress chronique, le tabac, les antibiotiques ou la sédentarité peuvent appauvrir la diversité bactérienne et déséquilibrer cet écosystème intestinal.

Le rôle du microbiote dans le poids

Le microbiote ne se contente pas d’accompagner la digestion, il participe également à l’absorption des nutriments, la synthèse de vitamines, la production de certains acides gras et la régulation de nombreuses fonctions métaboliques. Il dialogue aussi en permanence avec le cerveau, via l’axe intestin-cerveau.

Mais ce qu’on sait moins, c’est que le microbiote peut influencer directement le poids. Comment ?

  • Il détermine la manière dont les aliments sont transformés et stockés[1]. Certaines bactéries favorisent une meilleure extraction d’énergie à partir des glucides. Cela signifie que deux personnes qui mangent la même chose peuvent assimiler une quantité différente de calories selon leur microbiote.
  • Il module l’appétit et la satiété[2], en influençant la production de neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine) ou d’hormones digestives (ghréline pour la faim, leptine pour la satiété). Lorsque le dialogue entre intestins et cerveau est perturbé, notamment par un stress chronique, il peut entraîner une dérégulation de l’appétit, favoriser les compulsions alimentaires ou bloquer la perte de poids.
  • Il impacte l’inflammation et la sensibilité à l’insuline[3]. Un déséquilibre de la flore peut favoriser une inflammation qui perturbe le métabolisme et augmente le risque de stockage des graisses.

✅ À RETENIR :

  • Un microbiote intestinal en bonne santé agit sur la digestion, la régulation de l’appétit et la gestion des graisses.
  • Un déséquilibre du microbiote peut freiner la perte de poids : inflammation, fringales, stockage abdominal… l’intestin influence bien plus qu’on ne le pense.
  • L’alimentation quotidienne façonne la composition du microbiote : fibres prébiotiques, aliments fermentés et diversité nourrissent les bonnes bactéries.
  • Bouger, bien dormir et apaiser le stress aident à rétablir l’équilibre.
  • Certains probiotiques, plantes et minéraux peuvent accompagner l’équilibre intestinal et soutenir la régulation naturelle du poids.

Quel est le meilleur microbiote pour maigrir ?

Il n’existe pas une composition idéale universelle mais un microbiote diversifié et riche en bactéries bénéfiques semble favorable au maintien d’un poids de forme. On retrouve notamment :

  • Certaines espèces de Lactobacillus[5],[6] comme Lactobacillus gasseri ou Lactobacillus rhamnosus sont associées à une réduction du tissu adipeux abdominal.
  • Les Bifidobacterium[6],[7] soutiennent un bon équilibre de la flore et aident à la digestion des fibres alimentaires.
  • Les bactéries Akkermansia[4] (notamment Akkermansia muciniphila) sont impliquées dans le maintien de la barrière intestinale et la régulation du métabolisme.

À l’inverse, une dominance de bactéries inflammatoires ou de certaines familles (comme les Firmicutes en excès[8]) peut favoriser la prise de poids, en augmentant la capacité à stocker les graisses.

UN MICROBIOTE DÉSÉQUILIBRÉ PEUT-IL FAIRE GROSSIR ?

Oui, clairement. ✅
Lorsque le microbiote perd son équilibre, il peut devenir un véritable frein à la perte de poids voire un facteur de prise de poids.

On parle alors de dysbiose. Il s’agit d’un déséquilibre entre les bactéries bénéfiques et les bactéries indésirables dans l’intestin. Ce dérèglement perturbe l’ensemble du fonctionnement digestif et métabolique, souvent sans qu’on en ait conscience.

La dysbiose peut perturber l’organisme de multiples façons. Dans un contexte de gestion du poids, elle peut se manifester par les manières suivantes :

  • Une absorption excessive des calories : certaines bactéries intestinales ont la capacité de fermenter les fibres alimentaires pour produire davantage d’énergie utilisable par le corps. Cela peut sembler utile mais lorsque cette fermentation est trop efficace, le corps stocke plus d’énergie que nécessaire, même à alimentation égale.[1] 
  • Une inflammation de bas grade : la dysbiose favorise une perméabilité intestinale accrue, c’est-à-dire que des substances indésirables (comme des toxines ou des fragments bactériens) peuvent passer dans le sang. Cela déclenche une inflammation silencieuse et chronique, qu’on appelle « inflammation de bas grade ». Cette inflammation dérègle la sensibilité à l’insuline, ce qui peut provoquer un stockage facilité des graisses, notamment au niveau du ventre.[9] 
  • Un dérèglement des signaux de faim et de satiété : le microbiote agit aussi sur les hormones digestives. En cas de dysbiose, ces signaux sont brouillés. On peut alors avoir plus souvent faim, se sentir moins rassasié, ou avoir des envies de sucre plus fréquentes surtout en période de stress ou de fatigue.[10] 

microbiote déséquilibré

Pourquoi le microbiote se déséquilibre-t-il ?

Le microbiote est un écosystème vivant, sensible et réactif. Il peut évoluer rapidement, en bien comme en mal, selon l’environnement, l’hygiène de vie et surtout l’alimentation.

Certaines habitudes courantes du quotidien peuvent, sans qu’on s’en rende compte, déséquilibrer la flore intestinale et favoriser l’installation d’une dysbiose. Cela ne signifie pas que tout est à revoir, parfois, de petits ajustements suffisent à réorienter l’équilibre dans le bon sens.

Voici les facteurs les plus souvent impliqués en cas de flore intestinale déséquilibrée :

  • Une alimentation pauvre en fibres et riche en sucres ultra-transformés : les fibres nourrissent les bonnes bactéries du côlon. À l’inverse, les aliments industriels riches en sucres, en graisses hydrogénées ou en additifs appauvrissent la flore intestinale et favorisent la prolifération des bactéries pro-inflammatoires.
  • Des traitements antibiotiques répétés ou récents : les antibiotiques ne font pas la différence entre les bactéries pathogènes et les bactéries utiles : ils éliminent tout sur leur passage. Après un traitement, le microbiote met du temps à se reconstituer, surtout s’il n’est pas soutenu.
  • Le stress chronique ou un sommeil de mauvaise qualité : le stress perturbe l’axe intestin-cerveau, réduit la diversité bactérienne, augmente la perméabilité intestinale et accentue les comportements alimentaires déséquilibrés (fringales, grignotages sucrés). Le manque de sommeil a des effets comparables.
  • Une sédentarité prolongée : le mouvement stimule le transit, réduit l’inflammation et soutient la diversité du microbiote. À l’inverse, rester trop longtemps assis ou manquer d’activité physique affaiblit l’ensemble du système digestif.
  • Une absence d’aliments fermentés ou de diversité dans l’assiette : plus l’alimentation est variée, plus le microbiote est riche. Les aliments fermentés (kéfir, yaourt, choucroute, miso, etc.) apportent des bactéries vivantes intéressantes.

La bonne nouvelle est que tous ces facteurs sont modifiables. Il n’est jamais trop tard pour améliorer son hygiène de vie, diversifier son alimentation et chouchouter son microbiote !

COMMENT MODIFIER SON MICROBIOTE POUR PERDRE DU POIDS ?

Quand l’intestin va bien, tout va mieux. Rééquilibrer sa flore intestinale permet de soutenir naturellement la digestion, de réguler l’appétit et d’éviter les prises de poids inexpliquées. De plus, le microbiote est très réactif. Quelques ajustements dans l’assiette, le rythme de vie ou la manière de gérer le stress peuvent aider à réorienter sa composition.

Adopter une alimentation qui nourrit les bonnes bactéries

L’alimentation est sans doute le levier qui a le plus d’impact pour modifier durablement son microbiote. Le contenu de son assiette peut influencer la diversité bactérienne, encourager la croissance des souches bénéfiques ou au contraire favoriser un déséquilibre.

Les conseils alimentaires à appliquer au quotidien sont :

✅ Miser sur les fibres prébiotiques : ce sont les aliments préférés des bonnes bactéries. On les trouve dans les poireaux, topinambours, artichauts, oignons, ail, salsifis mais aussi dans les bananes peu mûres ou les grains entiers.

Introduire des aliments fermentés : yaourt nature, kéfir, choucroute crue, miso, tempeh, cornichons lactofermentés… Ces produits vivants apportent directement des micro-organismes utiles à la flore intestinale.

Limiter les aliments ultra-transformés : plats industriels, céréales sucrées, boissons light ou snacks sont souvent riches en additifs, édulcorants ou sucres cachés. Ces éléments déséquilibrent la flore, nourrissent les mauvaises bactéries et favorisent l’inflammation digestive.

Opter pour les fruits et légumes de saison : plus l’alimentation est diversifiée, plus le microbiote est riche. Chaque type de légume, de fruit, de graine ou d’aromate soutient des familles bactériennes différentes. Une assiette colorée, c’est une flore bien nourrie.

sport

Intégrer une activité physique régulière

On ne le dit pas assez : le sport est bénéfique aussi pour l’intestin. L’activité physique stimule le transit, réduit l’inflammation, améliore la perméabilité intestinale et soutient la diversité du microbiote.

Inutile de viser la performance : une marche rapide quotidienne, du yoga, du vélo ou un peu de natation sont largement suffisants pour observer des effets positifs.

Bouger régulièrement, c’est offrir à son microbiote un terrain plus stable pour s’équilibrer… et un métabolisme plus réactif pour favoriser la perte de poids.

Gérer le stress et prendre soin de son hygiène de vie

Le stress est l’un des grands ennemis silencieux de la flore intestinale. Il modifie la motilité digestive, appauvrit la diversité bactérienne, augmente la perméabilité intestinale et favorise l’inflammation. Résultat : digestion ralentie, envies sucrées, fatigue, ventre gonflé, prise de poids… sans explication claire.

Pour apaiser l’axe intestin-cerveau, il est recommandé de :

✅ Favoriser un bon sommeil, en respectant des horaires réguliers et une ambiance calme le soir.

S’accorder de vrais temps de pause, pour respirer, marcher, méditer, lire ou tout simplement ralentir.

Pratiquer une activité douce régulière, comme la marche, le stretching, la respiration ou le yoga.

Mieux gérer son stress, c’est aussi mieux digérer, mieux dormir, mieux choisir ce qu’on met dans son assiette et permettre à son microbiote de se rééquilibrer naturellement.

Soutenir le microbiote avec une complémentation ciblée

Dans certaines situations, l’alimentation et l’hygiène de vie ne suffisent pas. Le microbiote peut être trop appauvri, trop perturbé ou simplement lent à se rééquilibrer. C’est là que les compléments alimentaires dédiés au contrôle du poids peuvent s’avérer utiles puisqu’ils peuvent venir soutenir naturellement les fonctions digestives, métaboliques et intestinales.

Plusieurs actifs sont particulièrement utiles dans cette démarche :

  • Les fibres prébiotiques nourrissent les bonnes bactéries et favorisent leur implantation durable.
  • Les plantes digestives et drainantes comme l’artichaut, le pissenlit, le chardon-marie soutiennent les fonctions hépatiques et facilitent l’élimination, ce qui allège le travail de l’intestin.
  • Les actifs tels que le chrome, le zinc ou le thé vert contribuent à la régulation de l’appétit, à la gestion de la glycémie et au déstockage des graisses résistantes.
  • Les probiotiques apportent directement des souches spécifiques capables de renforcer l’équilibre du microbiote, de moduler l’inflammation digestive et d’agir sur le métabolisme des graisses[13],[14].

LES PROBIOTIQUES PEUVENT-ILS AIDER À MAIGRIR ?

Les probiotiques sont des micro-vivants qui enrichissent la flore intestinale lorsqu’ils sont consommés en quantité adéquate. En renforçant certaines souches bénéfiques, ils contribuent au bon fonctionnement du microbiote et participent à l’équilibre digestif, immunitaire et métabolique.

Ce lien direct avec le microbiote explique leur intérêt dans le cadre d’une démarche de régulation du poids. Certaines souches spécifiques sont capables de soutenir les mécanismes naturels de l’organisme et d’amplifier les effets d’une bonne hygiène de vie.

En effet, certaines souches de probiotiques participent à l’équilibre du métabolisme en influençant la façon dont le corps gère les graisses. Elles peuvent limiter le stockage lipidique, favoriser une meilleure utilisation des graisses par l’organisme et encourager la production de composés bénéfiques comme les acides gras à chaîne courte[11],[16]. Ces substances participent à la sensation de satiété[15], aident à calmer l’inflammation digestive et soutiennent un environnement intestinal plus favorable à la régulation du poids.

probiotiques

Notre synergie de bifidobactéries et de lactobacilles, dont Lactobacillus gasseri

Est-ce que Lactobacillus gasseri fait maigrir ?

Parmi les probiotiques les plus prometteurs dans le cadre d’un programme minceur, Lactobacillus gasseri occupe une place à part. Naturellement présent dans le microbiote humain, ce ferment lactique contribue à l’équilibre de la flore intestinale en produisant de l’acide lactique, un composé qui limite la prolifération des bactéries indésirables et favorise un environnement intestinal sain.

Mais ce n’est pas tout. Cette souche probiotique a également fait l’objet de plusieurs études[11],[12] pour ses effets sur la réduction de la masse grasse viscérale et du tour de taille, notamment chez les personnes en surpoids. Elle agit à différents niveaux : en modulant le métabolisme des graisses, en limitant leur accumulation et en soutenant leur élimination naturelle par l’organisme.

Lactobacillus gasseri participe aussi à l’équilibre hormonal, en influençant les signaux liés à la faim et à la satiété. Cet effet contribue à réduire les fringales et à prolonger la sensation de satiété après les repas, deux leviers essentiels dans la gestion du poids.

Cette souche se retrouve dans certains aliments fermentés comme les yaourts, le kéfir ou la choucroute crue mais les apports restent souvent limités. Pour une action ciblée et durable, la prise de probiotiques Lactobacillus gasseri permet de garantir un dosage adapté, une meilleure stabilité et une arrivée efficace dans l’intestin.

Notre équipe de rédacteurs est composée de docteurs en médecine, biochimistes, naturopathes et d’experts en nutrition, micronutrition et diététique. 

Sources : 

[1] Turnbaugh PJ, Ley RE, Mahowald MA, Magrini V, Mardis ER, Gordon JI. An obesity-associated gut microbiome with increased capacity for energy harvest. Nature. 2006 Dec 21;444(7122):1027-31. doi: 10.1038/nature05414. PMID: 17183312.

[2] Zanchi D, Depoorter A, Egloff L, Haller S, Mählmann L, Lang UE, Drewe J, Beglinger C, Schmidt A, Borgwardt S. The impact of gut hormones on the neural circuit of appetite and satiety: A systematic review. Neurosci Biobehav Rev. 2017 Sep;80:457-475. doi: 10.1016/j.neubiorev.2017.06.013. Epub 2017 Jun 29. PMID: 28669754.

[3] Genser L, Poitou C, Brot-Laroche É, Rousset M, Vaillant JC, Clément K, Thenet S, Leturque A. L'altération de la perméabilité intestinale : chaînon manquant entre dysbiose et inflammation au cours de l'obésité ? [Alteration of intestinal permeability: the missing link between gut microbiota modifications and inflammation in obesity?]. Med Sci (Paris). 2016 May;32(5):461-9. French. doi: 10.1051/medsci/20163205012. Epub 2016 May 25. PMID: 27225918.

[4] Everard A, Belzer C, Geurts L, Ouwerkerk JP, Druart C, Bindels LB, Guiot Y, Derrien M, Muccioli GG, Delzenne NM, de Vos WM, Cani PD. Cross-talk between Akkermansia muciniphila and intestinal epithelium controls diet-induced obesity. Proc Natl Acad Sci U S A. 2013 May 28;110(22):9066-71. doi: 10.1073/pnas.1219451110. Epub 2013 May 13. PMID: 23671105; PMCID: PMC3670398.

[5] Sanchez M, Darimont C, Drapeau V, Emady-Azar S, Lepage M, Rezzonico E, Ngom-Bru C, Berger B, Philippe L, Ammon-Zuffrey C, Leone P, Chevrier G, St-Amand E, Marette A, Doré J, Tremblay A. Effect of Lactobacillus rhamnosus CGMCC1.3724 supplementation on weight loss and maintenance in obese men and women. Br J Nutr. 2014 Apr 28;111(8):1507-19. doi: 10.1017/S0007114513003875. Epub 2013 Dec 3. PMID: 24299712.

[6] Álvarez-Arraño V, Martín-Peláez S. Effects of Probiotics and Synbiotics on Weight Loss in Subjects with Overweight or Obesity: A Systematic Review. Nutrients. 2021 Oct 17;13(10):3627. doi: 10.3390/nu13103627. PMID: 34684633; PMCID: PMC8540110.

[7] Sergeev IN, Aljutaily T, Walton G, Huarte E. Effects of Synbiotic Supplement on Human Gut Microbiota, Body Composition and Weight Loss in Obesity. Nutrients. 2020 Jan 15;12(1):222. doi: 10.3390/nu12010222. PMID: 31952249; PMCID: PMC7019807.

[8] Indiani CMDSP, Rizzardi KF, Castelo PM, Ferraz LFC, Darrieux M, Parisotto TM. Childhood Obesity and Firmicutes/Bacteroidetes Ratio in the Gut Microbiota: A Systematic Review. Child Obes. 2018 Nov/Dec;14(8):501-509. doi: 10.1089/chi.2018.0040. Epub 2018 Sep 5. PMID: 30183336.

[9] Cani PD, Amar J, Iglesias MA, Poggi M, Knauf C, Bastelica D, Neyrinck AM, Fava F, Tuohy KM, Chabo C, Waget A, Delmée E, Cousin B, Sulpice T, Chamontin B, Ferrières J, Tanti JF, Gibson GR, Casteilla L, Delzenne NM, Alessi MC, Burcelin R. Metabolic endotoxemia initiates obesity and insulin resistance. Diabetes. 2007 Jul;56(7):1761-72. doi: 10.2337/db06-1491. Epub 2007 Apr 24. PMID: 17456850.

[10 - a] Fetissov SO. Role of the gut microbiota in host appetite control: bacterial growth to animal feeding behaviour. Nat Rev Endocrinol. 2017 Jan;13(1):11-25. doi: 10.1038/nrendo.2016.150. Epub 2016 Sep 12. PMID: 27616451.

[10 - b] Kang JH, Yun SI, Park MH, Park JH, Jeong SY, Park HO. Anti-obesity effect of Lactobacillus gasseri BNR17 in high-sucrose diet-induced obese mice. PLoS One. 2013;8(1):e54617. doi: 10.1371/journal.pone.0054617. Epub 2013 Jan 30. PMID: 23382926; PMCID: PMC3559800.

[11] Lactobacillus gasseri BNR17 Supplementation Reduces the Visceral Fat Accumulation and Waist Circumference in Obese Adults: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Trial. Joohee Kim, Jae Moon Yun, Mi Kyung Kim, Oran Kwon, Belong Cho.

[12]  Health Benefits of Lactobacillus gasseri CP2305 Tablets in Young Adults Exposed to Chronic Stress: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Study. Kensei Nishida, Daisuke Sawada, Yuki Kuwano, Hiroki Tanaka, Kazuhito Rokutan.

[13] Kim J, Yun JM, Kim MK, Kwon O, Cho B. Lactobacillus gasseri BNR17 Supplementation Reduces the Visceral Fat Accumulation and Waist Circumference in Obese Adults: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Trial. J Med Food. 2018 May;21(5):454-461. doi: 10.1089/jmf.2017.3937. Epub 2018 Apr 24. PMID: 29688793.

[14] Wieërs G, Belkhir L, Enaud R, Leclercq S, Philippart de Foy JM, Dequenne I, de Timary P, Cani PD. How Probiotics Affect the Microbiota. Front Cell Infect Microbiol. 2020 Jan 15;9:454. doi: 10.3389/fcimb.2019.00454. PMID: 32010640; PMCID: PMC6974441.

[15] Olimpio FS, Del Fiol FS, Lima R, Rosa KS, Roque GA, Santos CV, Piletz J. Evaluation of Microbiota and Weight Alterations After the Administration of Tetracycline and Lactobacillus gasseri in Rats. Curr Microbiol. 2020 Sep;77(9):2449-2455. doi: 10.1007/s00284-020-02090-4. Epub 2020 Jun 19. PMID: 32561977.

[16] Markowiak-Kopeć P, Śliżewska K. The Effect of Probiotics on the Production of Short-Chain Fatty Acids by Human Intestinal Microbiome. Nutrients. 2020 Apr 16;12(4):1107. doi: 10.3390/nu12041107. PMID: 32316181; PMCID: PMC7230973.

Autres dossiers qui peuvent vous intéresser

Alimentation et microbiote : 10 aliments bénéfiques à la flore intestinale

La santé intestinale et le microbiote

Alimentation et microbiote : 10 aliments bénéfiques à la flore intestinale

La dysbiose intestinale : l’histoire d’un microbiote perturbé

La santé intestinale et le microbiote

La dysbiose intestinale : l’histoire d’un microbiote perturbé

Perte de poids et stress : quand le corps réagit à l’anxiété

La nutrition et votre santé Le bien-être et la santé naturelle

Perte de poids et stress : quand le corps réagit à l’anxiété

La détox du foie peut-elle aider à perdre du poids ?

La détox au naturel

La détox du foie peut-elle aider à perdre du poids ?