Les Cahiers de la Santé Naturelle : regards d’experts

Le psoriasis, cette maladie taboue de peau-prison

Rédigé par Claire BAUDY
01/05/2025

Le psoriasis, cette maladie taboue de peau-prison doit être accompagnée d'un point de vue holistique pour avoir une chance de s'en sortir !

Je m’appelle Claire Baudy-Cavelier, je suis naturopathe spécialisée dans l’accompagnement des maladies de peau et plus particulièrement le psoriasis. Mon chemin vers la naturopathie a été motivé par ma propre expérience avec cette maladie que j’ai expérimentée à un stade sévère (mon corps en a été recouvert à 90 %) pendant plusieurs années.

À travers cette épreuve de vie, j’ai vécu des sensations physiques et psychiques tout à fait particulières, mais aussi une détresse émotionnelle caractéristique de ceux qui, comme moi, souffrent de psoriasis. Cela ne peut pas précisément s’expliquer car cela se vit. Tout au long de mon parcours de soins, j’ai pu également observer les limites de la dermatologie classique qui s’attache à calmer les symptômes – et cela est bien sûr dans la majorité des cas nécessaire – sans s’intéresser aux causes profondes du psoriasis, ce qui mène la plupart du temps à des solutions temporaires, mais rarement à des rémissions durables.

On dit d’ailleurs de cette maladie qu’elle est « l’antidote à l’ego des dermatologues » tant elle est multifactorielle et complexe. C'est en rencontrant fin 2016 une pharmacienne rennaise tournée vers une approche naturelle et holistique de la santé que j'ai découvert le potentiel de la naturopathie.

Pour la première fois de ma vie, j’ai été écoutée, respectée et prise en charge dans ma globalité ! Quelle révolution pour moi !

Aujourd’hui, je suis le témoin que la naturopathie fonctionne et je suis convaincue également que c’est véritablement la seule option valable pour accompagner le psoriasis. C’est pour cette raison que j’œuvre quotidiennement pour accompagner toute personne qui comme je l’ai été, se trouve dans la détresse profonde induite de la maladie. C’est aussi pour cette raison que j’écris des livres sur ce sujet pour démocratiser mon approche auprès du plus grand nombre.

Dans cet article, je vais explorer avec vous comment une approche holistique, alliant détoxification, nutrition, phyto-aromatologie, et gestion des émotions, peut offrir une réponse durable dans l’accompagnement du psoriasis.

C’EST QUOI LE PSORIASIS ?

Selon le VIDAL, le psoriasis est une « maladie inflammatoire chronique de la peau » qui touche l’homme, la femme, l’enfant et le nourrisson.

Dans certains cas, le psoriasis est plus grave en raison d’une association à des douleurs articulaires : c’est le rhumatisme psoriasique. Elle peut évoluer sans limite et semble persister le plus souvent toute la vie.

Le psoriasis touche environ 2 à 3 % de la population mondiale, soit près de 125 millions de personnes à travers le monde. Bien qu’il soit souvent perçu comme une simple maladie de la peau, le psoriasis est en réalité un trouble complexe neuro-immuno-cutané où le renouvellement des cellules de la peau se fait de manière accélérée.

Les cellules de la peau, normalement renouvelées en 28 à 30 jours, se régénèrent en quelques jours (environ 4), ce qui entraîne l’accumulation de cellules mortes sous forme de plaques rouges et squameuses.

Les principaux symptômes du psoriasis comprennent des démangeaisons (surtout à partir de 18 heures et toute la nuit jusqu’au petit matin), des plaques de peau épaissies, des rougeurs et des squames argentées. Les zones les plus touchées sont souvent les coudes, les genoux, le cuir chevelu, mais cette maladie étant anarchique et sans règles, elle peut se développer de manière aléatoire sur toute autre région du corps (dos, cuisses, fesses, ongles, organes génitaux, bouche…) et sous différentes formes (plaques, pustules, gouttes, etc.).

demangeaisons

Les surfaces corporelles atteintes sont très variables d’un individu à l’autre et ne sont jamais définitives. Elles évoluent et peuvent changer d’endroit de façon imprévisible. Le plus souvent, les lésions sont multiples et symétriques, parfois diffuses. Toute la surface du corps peut être atteinte même si cela reste rare. Cette forme étendue de psoriasis peut être fatale du fait que l’inflammation extrême et la desquamation de la peau peuvent entraîner des perturbations des mécanismes de régulation de la température corporelle et une altération à la fois des fonctions défensives de la barrière cutanée, mais aussi du système immunitaire.

Le psoriasis affecte tous les domaines de la vie pour celui ou celle qui en souffre : social, professionnel, personnel, affectif, sentimental, sexuel. Il provoque un impact psychologique majeur, induisant un retentissement sur la qualité de vie et une perte d’estime de soi.

Les personnes atteintes de psoriasis sont souvent confrontées à des problèmes d'anxiété, de dépression et d'isolement, en raison de la stigmatisation et des symptômes visibles de la maladie. L'influence de ces facteurs émotionnels sur le psoriasis est un aspect crucial à prendre en compte dans sa gestion, car la dimension psychologique très forte peut en faire un véritable drame personnel.

Retenons que cette maladie a un tel impact sur l’apparence physique des personnes qui en souffrent que la gêne liée à l’apparence est considérée comme la caractéristique la plus débilitante de la maladie.

Le psoriasique est un funambule dont l’équilibre cutané, physique, psychique et émotionnel ne tient qu’à un fil.

Retenons que cette maladie a un tel impact sur l’apparence physique des personnes qui en souffrent que la gêne liée à l’apparence est considérée comme la caractéristique la plus débilitante de la maladie.

Le psoriasique est un funambule dont l’équilibre cutané, physique, psychique et émotionnel ne tient qu’à un fil.

L'APPROCHE CONVENTIONNELLE DU PSORIASIS ET DE SES LIMITES

La médecine conventionnelle propose plusieurs approches pour traiter le psoriasis, en fonction de la gravité de la maladie. Les traitements topiques, tels que les crèmes corticostéroïdes, sont souvent utilisés pour réduire l'inflammation et contrôler les poussées. Ces traitements peuvent apporter un soulagement rapide des symptômes, mais ils ne traitent pas les causes sous-jacentes du psoriasis et peuvent entraîner des effets secondaires indésirables à long terme, comme l’amincissement de la peau, la dépendance aux médicaments ou une aggravation des symptômes (effet rebond).

Dans les formes plus sévères de psoriasis, des traitements systémiques sont prescrits, tels que les immunosuppresseurs, les rétinoïdes ou encore la photothérapie. Bien que ces traitements puissent être efficaces pour contrôler la maladie, ils ne sont pas exempts de risques, notamment des effets secondaires systémiques importants, des risques infectieux et des perturbations hormonales.

Le principal défaut de ces traitements est qu’ils ne prennent pas en compte les facteurs sous-jacents de la maladie, tels que le stress, la réactivité émotionnelle, l’hygiène de vie, et les déséquilibres immunitaires ou hormonaux. De plus, les effets des traitements médicamenteux sont souvent temporaires, et les poussées de psoriasis réapparaissent une fois que le traitement est arrêté.

LA VISION HOLISTIQUE DE LA SANTÉ : LE PSORIASIS COMME UN DÉSÉQUILIBRE GLOBAL

Le psoriasis a longtemps été catégorisé comme une affection génétique et héréditaire. Cependant, toutes les raisons portent à croire que sa dimension génétique n’est qu’un facteur aggravant de la potentialité du développement du psoriasis. Ainsi, pouvons-nous affirmer que le psoriasis est en réalité une maladie épigénétique dont la composante génétique est associée à l’environnement, donc à la qualité de vie de la personne, et allons plus loin, à la manière dont un individu décide de vivre sa vie (environnement familial, socioprofessionnel, traumatismes, maladies, traits de personnalité, stress, terrain psychoémotionnel, hypersensibilité…).

Car, pour se déclarer, le psoriasis a besoin de facteurs déclenchants : infection streptococcique, facteurs hormonaux, traumatisme cutané (phénomène de Köbner), exposition prolongée au soleil et sensibilité cutanée, médicaments (notamment lithium et anti-TNF-alpha), facteurs psychologiques (alexithymie, insécurité affective), facteurs de comorbidité (diminution de la qualité de vie, dépression, diabète de type 2, syndrome métabolique, maladie de Crohn…) et toxiques (alcool, tabac).

C’est toute cette dimension qui justifie l’approche globale de la naturopathie. Ce que l’on appelle communément « l’approche holistique » où le corps, l’esprit et l'environnement sont tous pris en compte. Dans le cas du psoriasis, c’est la personne qui est prise en charge et non la maladie. C’est une condition primordiale pour aborder le psoriasis et pouvoir s’en libérer. Car son caractère psychoémotionnel et sa dimension multifactorielle font du psoriasis une problématique complexe à aborder.

Le psoriasis est une plaie qui cache souvent d’autres plaies !

AVANT TOUTE CHOSE, IL EST ESSENTIEL DE COMPRENDRE LE LIEN ÉTROIT ENTRE LA PEAU ET LE SYSTÈME NERVEUX

La peau, le plus grand organe du corps humain, nous permet de ressentir les choses. C’est un organe de communication à part entière. Elle est remplie de connexions nerveuses qui nous informent de ce qui se passe autour de nous : température, pression, douleur et bien d'autres choses. Elle nous permet de savoir si quelque chose est chaud ou froid, si nous sommes touchés, ou si nous avons mal.

« Avoir les nerfs à fleur de peau », « être mal dans sa peau », « avoir quelqu’un dans la peau », dire d’une personne particulièrement insupportable qu’elle « nous donne des boutons ». Certaines expressions de la vie courante mettent en avant le lien entre la peau et le psychisme.

Le psychisme et la peau entretiennent effectivement des liens étroits et privilégiés et cela depuis la conception, puisque la peau et le système nerveux sont issus du même tissu embryonnaire, l'ectoderme. Ils partagent donc de nombreux mécanismes communs.

Les cellules épidermiques permettent une connexion étroite entre la peau et le cerveau grâce à un système de communication complexe comprenant les systèmes nerveux, endocrinien et immunitaire (axe neuro-immuno-endocrinien).

En effet, il existe une vingtaine de neurotransmetteurs qui sont communs à la peau et au cerveau. De plus, les recherches ont montré que non seulement les cellules cutanées possèdent des récepteurs pour les neuromédiateurs provenant du système nerveux, mais également qu’elles peuvent elles-mêmes produire des neuromédiateurs et agir sur les cellules nerveuses.

rougeur

Ces neuromédiateurs sont essentiels à la perception tactile et à la réponse immunitaire de la peau. Ils peuvent influencer la libération de cytokines par les kératinocytes, les principales cellules de l'épiderme. Les kératinocytes présentent des récepteurs pour les neuromédiateurs, ce qui leur permet de les détecter et de réagir.

Les cytokines, qui sont des substances chimiques vont jouer un large rôle dans l'inflammation, car elles provoquent la dilatation des vaisseaux sanguins, l'accumulation de cellules immunitaires et la libération de substances chimiques, facteurs clés du déclenchement d’une crise de psoriasis.

Les cellules de Merkel localisées dans la couche basale de l’épiderme sont à la fois des mécano-récepteurs mais aussi des cellules neuroendocrines produisant des neuropeptides, c’est-à-dire des hormones ayant essentiellement une fonction de neuromodulation sur nos fonctions physiologiques. C’est le cas de la sérotonine. Dans le cas du psoriasis, l’inflammation cutanée induite de la maladie va perturber profondément ce métabolisme.

Ainsi, peau, système nerveux et système immunitaire sont étroitement liés et communiquent entre eux. Les systèmes nerveux et immunitaire possèdent des « représentants » dans la peau qui sont étroitement et physiquement reliés aux cellules cutanées. Les cellules nerveuses, immunitaires ou cutanées peuvent produire indifféremment des neuromédiateurs ou des cytokines. Elles ont toutes des récepteurs pour l’un ou pour l’autre. Les interactions entre ces cellules sont donc très nombreuses.

De ces observations est né le concept de système neuro-immuno-cutané qui englobe les cellules de la peau, les éléments cutanés du système nerveux et du système immunitaire.

Ce concept permet d’expliquer l’influence du psychisme dans le maintien de l’homéostasie cutanée et dans le déclenchement de problématiques dermatologiques comme le psoriasis.

Ainsi, peau, système nerveux et système immunitaire sont étroitement liés et communiquent entre eux. Les systèmes nerveux et immunitaire possèdent des « représentants » dans la peau qui sont étroitement et physiquement reliés aux cellules cutanées. Les cellules nerveuses, immunitaires ou cutanées peuvent produire indifféremment des neuromédiateurs ou des cytokines. Elles ont toutes des récepteurs pour l’un ou pour l’autre. Les interactions entre ces cellules sont donc très nombreuses.

De ces observations est né le concept de système neuro-immuno-cutané qui englobe les cellules de la peau, les éléments cutanés du système nerveux et du système immunitaire.

Ce concept permet d’expliquer l’influence du psychisme dans le maintien de l’homéostasie cutanée et dans le déclenchement de problématiques dermatologiques comme le psoriasis.

L’ÉMONCTOIRE PEAU

L’équilibre de la peau est facilement fragilisé. Tout au long de la vie, la peau accumule des milliards de toxines et de microparticules, elle s’encrasse et son système de défense s’amoindrit.

On sait que la peau est le rempart de notre corps contre les éléments nocifs de l’environnement extérieur, mais aussi le miroir de notre métabolisme.

Les 2 m2 de peau qui recouvrent notre corps sécrètent en permanence de la sueur mais également du sébum, qui a pour fonction de protéger et d’aider l’organisme à se débarrasser de ses déchets.

Le psoriasis est la manifestation externe d’un processus interne de rejet des toxines.

S’attaquer aux manifestations externes de la peau ne suffit pas. Car tant que la cause profonde n’est pas identifiée et accompagnée, le psoriasis persiste.

psoriasis

Dans la prise en charge du psoriasis, la détoxification est l'un des axes majeurs d'une approche naturopathique. Le corps humain possède plusieurs organes filtres d’élimination des toxines (émonctoires) comme les intestins, le foie, les reins, les poumons et l’utérus chez la femme. La peau seconde ces émonctoires : lorsque ces organes sont surchargés ou dysfonctionnels, les toxines ne sont pas correctement évacuées, et elles peuvent « dériver » vers la peau et se manifester sous forme de maladies cutanées telles que le psoriasis.

Dans le cas du psoriasis, il est essentiel d’envisager un « nettoyage » afin de relancer l’énergie vitale de l’organisme. Le nettoyage des intestins, du foie et des reins est primordial et sera réalisé en bonne intelligence sans épuiser l’état de la personne.

En effet, le travail des reins soulage la pression exercée sur le foie tandis que la vésicule biliaire et les intestins ouvrent le passage aux résidus toxiques. De cette façon, les cellules hépatiques sont soulagées pour effectuer le filtrage et l’épuration du sang et de la lymphe.

Certaines pratiques peuvent être ainsi envisagées pour relancer ces fonctions émonctorielles telles que l’hydrothérapie du côlon ou une monodiète adaptée. Cependant, il existe des contre-indications et des précautions d’usage à prendre en compte avant de les recommander.

Par ailleurs, l’hyperperméabilité intestinale est une notion essentielle impliquée dans le développement du psoriasis. Les jonctions serrées au sein de la muqueuse intestinale se distendent sous l’action d’un état inflammatoire chronique et laissent passer de grosses molécules « poison » issues des aliments que nous ne digérons pas et qui ne devraient pas quitter la lumière digestive.

La muqueuse intestinale ainsi fragilisée n’a plus la capacité de sélectionner ce qui traverse la barrière intestinale et rentre dans nos liquides. Cette hypothèse de l’hyperperméabilité intestinale est mise en avant dans le cas du psoriasis comme problématique à caractère auto-immun et d’origine inflammatoire.

La gamme Perméa Régul® des Laboratoires COPMED permet d’agir rapidement sur les troubles liés à l’hyperperméabilité intestinale.

De plus, elle est souvent associée à une dysbiose intestinale. Certaines recherches ont ainsi montré que les personnes atteintes de psoriasis avaient des modifications du microbiote intestinal comparable à celles constatées au cours des affections inflammatoires intestinales, à savoir une réduction relative de la diversité de certaines populations bactériennes en particulier Akkermansia muciniphila, Faecalibacterium prausnitzii et les genres Parabactéroïdes et Coprobacillus.

Pour apaiser, renforcer et stabiliser le microbiote intestinal, Probiotiques Stress des Laboratoires COPMED est un symbiotique qui contribue en plus à l'équilibre du système nerveux. Il est très intéressant sur les profils psoriasiques.

"Le psoriasis est une plaie qui cache souvent d'autres plaies !"

Par ailleurs, l’hyperperméabilité intestinale est une notion essentielle impliquée dans le développement du psoriasis. Les jonctions serrées au sein de la muqueuse intestinale se distendent sous l’action d’un état inflammatoire chronique et laissent passer de grosses molécules « poison » issues des aliments que nous ne digérons pas et qui ne devraient pas quitter la lumière digestive.

La muqueuse intestinale ainsi fragilisée n’a plus la capacité de sélectionner ce qui traverse la barrière intestinale et rentre dans nos liquides. Cette hypothèse de l’hyperperméabilité intestinale est mise en avant dans le cas du psoriasis comme problématique à caractère auto-immun et d’origine inflammatoire.

La gamme Perméa Régul® des Laboratoires COPMED permet d’agir rapidement sur les troubles liés à l’hyperperméabilité intestinale.

De plus, elle est souvent associée à une dysbiose intestinale. Certaines recherches ont ainsi montré que les personnes atteintes de psoriasis avaient des modifications du microbiote intestinal comparable à celles constatées au cours des affections inflammatoires intestinales, à savoir une réduction relative de la diversité de certaines populations bactériennes en particulier Akkermansia muciniphila, Faecalibacterium prausnitzii et les genres Parabactéroïdes et Coprobacillus.

Pour apaiser, renforcer et stabiliser le microbiote intestinal, Probiotiques Stress des Laboratoires COPMED est un symbiotique qui contribue en plus à l'équilibre du système nerveux. Il est très intéressant sur les profils psoriasiques.

L'IMPORTANCE DE L'ALIMENTATION : LES ALIMENTS À PRIVILÉGIER ET CEUX À ÉVITER

Un psoriasique doit comprendre et accepter pleinement le fait que consommer ou éviter certains aliments est essentiel pour sa santé.

L'alimentation joue un rôle fondamental dans la gestion du psoriasis. Certains aliments peuvent déclencher ou aggraver les poussées, tandis que d’autres peuvent aider à apaiser l’inflammation et à renforcer le système immunitaire.

Une alimentation anti-inflammatoire, riche en antioxydants et en acides gras essentiels, peut contribuer à améliorer la santé de la peau et à réduire les symptômes du psoriasis. Des études ont particulièrement montré que l’alimentation méditerranéenne améliore significativement le psoriasis et limite les poussées.

graines

Aliments alcalinisants à privilégier :

  • Les aliments riches en fibres (céréales, fruits et légumes frais)

Les fibres solubles aident à contrôler le taux de LDL cholestérol et à maintenir des taux de sucre stables. Les fibres insolubles stimulent le péristaltisme intestinal et régulent le transit, prévenant ainsi la constipation.

    • Les oméga-3

    Présents dans les poissons gras (saumon, sardines, maquereau), les graines de lin, et l’huile de colza, cameline, chanvre, ces acides gras réduisent l’inflammation et contribuent à la régénération des cellules de la peau. Une étude publiée en 2006 a démontré qu’une supplémentation en huile de poissons durant 15 semaines auprès de personnes souffrant de psoriasis permettait d’observer une diminution significative des plaques de psoriasis. Le complément EPA-DHA des Laboratoires COPMED sera à privilégier. Il est élaboré à base d’huiles de poissons sauvages riches en oméga-3 et bénéficie de la certification qualité EPAX.

      • Les légumes et fruits riches en antioxydants

      Les légumes crucifères (brocolis, chou, chou frisé) et les fruits rouges (myrtilles, framboises) sont riches en antioxydants, qui aident à protéger la peau des radicaux libres et à moduler l’inflammation.

      Aliments acidifiants à éviter

      Considérés comme toxiques, les sucres raffinés, les produits industriels, les fritures, les plats préparés, l’alcool, le tabac, le lait de vache, le gluten et les solanacées favorisent l'inflammation et peuvent exacerber les symptômes du psoriasis.

      • Les vitamines, minéraux indispensables

      Les vitamines et minéraux les plus fréquemment associés au psoriasis sont la vitamine A, la vitamine D (la Vitamine D3 2 000 UI Spray des Laboratoires COPMED contribue au fonctionnement normal du système immunitaire et joue un rôle dans le processus de division cellulaire), et les vitamines du groupe B. Une supplémentation en zinc (Zinc Bisglycinate des Laboratoires COPMED) peut être également recommandée pour réduire l’inflammation, améliorer la régénération cellulaire et la réparation des tissus cutanés.

      LA DIMENSION PSYCHO-DERMATOLOGIQUE : COMPRENDRE LE PROFIL ÉMOTIONNEL DU PSORIASIQUE

      Comme nous l’avons vu, le psoriasis n’est pas seulement une maladie de la peau, mais aussi une problématique émotionnelle. De nombreuses études ont démontré que certains facteurs émotionnels, comme l’anxiété chronique et l’hypersensibilité au stress peuvent avoir un impact direct sur l’apparition et l’aggravation des poussées inflammatoires de psoriasis. Mais il faut aussi comprendre que le psoriasique a un profil émotionnel particulier dont les mécanismes de réaction émotionnelle, la plupart inconscients, alimentent eux-mêmes le trouble.

      Profil émotionnel du psoriasique :
      Alexithymique, peu authentique, très impacté par le jugement des autres, hyper-empathique, déteste le conflit, minimise ses propres émotions, souffre de blessures d’enfance (rejet, abandon), est dans une attente d’amour silencieuse, mésestime de soi, ne fait pas confiance à la vie, tendance à la dépression et à l’anxiété chronique.

      L'accompagnement émotionnel est donc une composante essentielle de la prise en charge du psoriasis. La relaxation, la méditation, la respiration guidée, la sophrologie et les thérapies cognitives peuvent être très utiles pour envisager une meilleure gestion émotionnelle et ainsi diminuer l'impact psychologique de la maladie.

      PHYTOLOGIE

      Pour le psoriasis, la phytologie présente un intérêt majeur : elle va dans un premier temps jouer un rôle de draineur qui favorise l’élimination des toxines de l’organisme en les orientant vers nos principaux émonctoires.

      Les plantes comme la racine de fenouil doux, les feuilles d’olivier, l’orthosiphon, la piloselle, la prêle, la livèche, le genêt à balais et la reine-des-prés ont pour action d’augmenter la diurèse et favorisent l’élimination de l’acide urique, maintenant ainsi l’équilibre acido-basique de l’organisme.

      Les plantes à mucilages comme la racine de guimauve, les parties aériennes séchées de grand plantain ou les feuilles de bouillon-blanc forment un pansement naturel et leur effet « émollient » calment l’inflammation des muqueuses digestives par contact.

      Par ailleurs, le boldo, la chicorée, la fumeterre, le romarin ou l’aubier de tilleul seront particulièrement intéressants pour aider la décongestion de l’émonctoire foie par leurs propriétés stimulantes et détoxifiantes des fonctions hépatobiliaires.

      La racine de bardane et les fleurs de pensée sauvage sont les plus grandes plantes de la peau. Le complexe Peau-ongles-cheveux des Laboratoires COPMED contient des principes actifs de bardane et de pensée sauvage.

      Enfin, les plantes peuvent être utilisées dans leurs vertus « adaptogènes », dont l’aptitude unique est d’adapter leur fonction selon les besoins de l’organisme. Dans le cas du psoriasis, elles apaiseront le stress induit de la maladie, agiront directement sur les ruminations et le petit vélo mental en développant des pensées positives et en soutenant les capacités cognitives.

      Elles calmeront les angoisses et l’anxiété, l’hypersensibilité au monde et limiteront les insomnies. Les plus intéressantes sont d'abord le safran (Safranal Tri-actif des Laboratoires COPMED) mais aussi l'ashwagandha (Ashwagandha premium des Laboratoires COPMED), le basilic sacré (Tulsi), le griffonia (Griffonia L5 HTP des Laboratoires COPMED) et la rhodiola.

      huiles végétales

      AROMATOLOGIE

      Certaines huiles essentielles non dermocaustiques vont agir de façon locale en application cutanée. C’est le cas du Nard de l’Himalaya (la plus grande huile essentielle pour le psoriasis, considérée comme le premier réflexe pour ses vertus régénérantes cutanées, calmantes et anti-inflammatoires), du géranium rosat (tonique et astringent cutané), de la camomille matricaire (cicatrisant) et de la camomille romaine (anti-inflammatoire puissant).

      Pour cela, elles seront diluées dans des huiles végétales (amande douce, calophylle, argan, macadamia, rose musquée sont particulièrement intéressantes) avant d’être appliquées. Elles pourront également être utilisées en olfaction pour leur action anxiolytique.

      C’est le cas de la verveine citronnée, de la mélisse officinale, du petit grain bigarade, de la pruche (l’huile essentielle des hypersensibles par excellence), de la lavande vraie, du néroli, de la bergamote et de la marjolaine des jardins.

      Attention, il existe des contre-indications majeures à l'usage des huiles essentielles. Leur utilisation doit être systématiquement individualisée et contextualisée.

      IMPORTANCE DU MOUVEMENT ET DE L'ACTIVITÉ PHYSIQUE

      L’activité physique régulière aide à améliorer l’ouverture de l’émonctoire peau et l’élimination des toxines par l’action de la sueur et à réduire le stress.

      C’est le meilleur anxiolytique et meilleur antidépresseur naturel !

      Des activités en plein air comme la marche afghane ou le running à allure modérée peuvent être particulièrement bénéfiques.

      L’approche holistique de la naturopathie, qui considère le psoriasis comme un symptôme d’un déséquilibre global, offre une vision plus complète et plus durable de l’accompagnement de cette maladie.

      En combinant des pratiques de détoxification, une alimentation adaptée, une gestion émotionnelle et des thérapies naturelles comme la phytothérapie et l’aromathérapie, il est possible d'améliorer largement la qualité de vie des patients.

      La naturopathie apporte ainsi des solutions complémentaires qui peuvent non seulement contribuer à apaiser la peau, mais aussi restaurer l’équilibre du corps et de l’esprit, pour entrevoir une vie et un avenir plus apaisés.

      Psoriasis, solutions naturopathiques

      Livre : "Psoriasis, solutions naturopathiques" - Éditions Dangles

      Découvrez les conseils de Claire Baudy-Cavelier, naturopathe, pour apaiser naturellement le psoriasis et retrouver une peau sereine.

      Souvent tabou, le psoriasis touche pourtant des millions de personnes et peut devenir un véritable fardeau au quotidien. Dans cet ouvrage, Claire Cavelier – elle-même ex-psoriasique – partage son expérience et les solutions naturelles qui l’ont aidée à soulager un psoriasis très étendu. Grâce à une approche bienveillante et complète, elle explique les causes profondes de la maladie et propose des protocoles concrets fondés sur la naturopathie : nutrition, jeûne, hygiène de vie, activité physique et gestion des émotions. Un guide inspirant pour celles et ceux qui souhaitent reprendre le pouvoir sur leur santé et leur peau.

      Claire Baudy-cavelier

      Claire BAUDY-CAVELIER

      Naturopathe FENA

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