Ces variations engendrent un dérèglement de notre horloge biologique et affectent la sécrétion de mélatonine, l’hormone qui régule notre rythme veille/sommeil. En effet, la baisse de luminosité hivernale va activer la synthèse de mélatonine prématurément et nous donner envie de dormir plus tôt. En revanche, le réveil va se trouver normalement facilité. Le passage à l’heure d’été, quant à lui, va repousser la sécrétion de mélatonine et nous donner envie de nous coucher plus tard le soir. Le réveil se trouvera également impacté, avec une petite résistance au lever.
Ainsi, les personnes dîtes "du soir" seront généralement plus importunées lors du passage à l'heure d'été et éprouveront plus de difficultés à se lever le matin. En revanche, le passage à l'heure d'été se passera mieux pour les couche-tôt.
D’autres hormones peuvent également être impactées par les changements d’heure. C’est notamment le cas de la dopamine, une hormone liée à plusieurs facteurs environnementaux (alimentation, lumière...). Rééquilibrer ses niveaux hormonaux durant les périodes de changements d’heure permet donc de limiter l’impact négatif que peux engendrer un dérèglement de l’horloge biologique.