Le problème est qu'en 2025, nous utilisons encore un mot inventé par un homme en 1821, un mot qui contient encore toutes les connotations de l'époque, alors que dans certaines sociétés, la ménopause est perçue comme une libération et s’accompagne de peu de symptômes.
Dans certaines tribus africaines, par exemple, ou au Japon ou encore chez les Amérindiennes, le statut de la femme ménopausée lui confère un rang bien plus enviable que celui de la femme occidentale et, fait du hasard ? les symptômes répertoriés ne sont pas du tout les mêmes, quand ils ne sont pas carrément absents.
Dans le cadre de la ménopause, l'effet nocebo joue, en effet, un rôle significatif.
Si une femme est conditionnée à penser que la ménopause est une période difficile marquée par des troubles inévitables (bouffées de chaleur, fatigue, dépression, prise de poids), elle risque d’intensifier ces symptômes par son propre état d’esprit. Heureusement, des techniques comme la restructuration cognitive, la visualisation positive, la PNL et la méditation peuvent aider à "reprogrammer" le cerveau, grâce à la neuroplasticité de ce dernier.
En aidant les femmes à adopter une vision plus ouverte et en déconstruisant les idées limitantes, elle est alors en mesure d’accueillir la ménopause comme une opportunité d’évolution plutôt que comme l'expression de la décrépitude d'un corps vieillissant.