Le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) est un trouble cyclique lié au cycle menstruel reconnu comme une forme sévère de syndrome prémenstruel (SPM). En effet, contrairement au syndrome prémenstruel (SPM), le TDPM ne se limite pas à un inconfort passager : il est reconnu comme un trouble psychiatrique à part entière dans le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) [1].
Il se manifeste principalement pendant la phase lutéale du cycle, c’est-à-dire environ une à deux semaines avant les règles, et disparaît dans les premiers jours des menstruations.
Ce SPM sévère se manifeste par des troubles émotionnels, psychologiques et physiques particulièrement intenses[2]. Ces symptômes, qui touchent à la fois l’humeur, le sommeil, l’énergie et l’état physique général, ont un impact important sur la vie personnelle, professionnelle et sociale des femmes concernées.
✅ À RETENIR:
- Le TDPM est une forme sévère du syndrome prémenstruel (SPM) reconnue comme un trouble psychiatrique[1].
- Le TDPM survient en phase lutéale et provoque des inconforts intenses : dépression, anxiété, irritabilité, troubles du sommeil et sensations de douleurs.
- Environ 3 à 8 % des femmes en âge de procréer seraient concernées par ce SPM sévère.
- Le diagnostic repose sur un suivi rigoureux des symptômes sur plusieurs cycles.
- Une prise en charge globale est possible et peut associer traitement médical, hygiène de vie, gestion du stress et complémentation naturelle.