Le zinc est un oligo-élément essentiel, présent en infimes quantités dans l’organisme. Notre corps renfermerait 2 à 3g de zinc, principalement dans les muscles, et les os. Cet élément n’étant pas fabriqué par l’organisme, le zinc est apporté au corps exclusivement par l’alimentation ou par une supplémentation.
Selon l’Agence française de sécurité des Aliments (AFSSA), le zinc serait impliqué dans plus de deux cents processus enzymatiques:
Une carence en zinc peut être à l’origine de divers désagréments :
Un taux insuffisant de zinc peut également aggraver certaines pathologies telles qu’Alzheimer et Parkinson (2), l’autisme (3) ou encore l’hyperactivité (4) et les troubles de l’attention.
Il est à noter que les carences en zinc restent assez rares. En effet, une alimentation équilibrée apporte une quantité de zinc suffisante à notre organisme. Il existe néanmoins une maladie héréditaire, l’acrodermatite entéropathique, qui cause un déficit sévère en zinc responsable de retard de croissance, de diarrhées et de perte de cheveux.
Le meilleur moyen pour détecter une carence est le dosage sérique. Les taux sanguins doivent être de 1,25mg par litre de sang. Certains praticiens préfèrent toutefois une analyse capillaire, permettant de détecter la carence plus précocement.
Le corps ne possède pas de réserves en zinc, il est donc nécessaire de fournir cet élément à notre organisme à partir de notre alimentation.
On retrouve essentiellement le zinc dans :
L’AFSSA communique dans son « avis relatif à l’évaluation des teneurs en vitamines et minéraux des denrées enrichies et des compléments alimentaires », un apport nutritionnel conseillé (ANC) de 10 à 12mg chez l’adulte. Chez les femmes enceintes et les femmes allaitantes, l’ANC est respectivement de 14 et 19mg/j. Chez les adolescents en pleine croissance, l’ANC est entre 10 et 13mg/j. En France, les apports sont estimés en moyenne à 10,7mg/j.
Dans certaines situations, une supplémentation peut donc s’avérer intéressante, voire même essentielle.
Les femmes enceintes ou allaitantes se retrouvent plus facilement en déficit de zinc. C’est pour cette raison que les ANC pour cette population sont revus à la hausse. Une carence en zinc au cours de la grossesse augmente le risque de complications : naissance prématurée, malformation du système nerveux du nouveau-né…
La croissance représente une des périodes de la vie pour laquelle les besoins en zinc sont les plus élevés. Une carence en zinc pendant cette période peut entraîner un retard de croissance important.
Les sources de zinc étant très principalement animales, les végétaliens ne consommant aucun produit d’origine animale, une carence peut survenir rapidement chez ces personnes.
Les personnes âgées, en surpoids, les fumeurs, les personnes alcooliques et certains porteurs de pathologies (maladie de Crohn) ont également plus de chances de manquer de zinc.
Le rôle antiviral du zinc a été prouvé à plusieurs reprises. Le zinc est impliqué dans la défense immunitaire mise en place par l’organisme contre les virus. En effet, une carence aigüe en zinc entraîne une diminution de l’immunité et un risque accru de maladies infectieuses.
Le zinc passerait entre autres par une inhibition efficace de la réplication virale, mais également par l’inhibition de la pénétration des virus dans l’organisme. Les personnes carencées en zinc auraient donc d’une partie plus de chances de contracter une infection virale, mais également un risque accru de subir une réplication virale incontrôlée.
Le zinc permettrait également d’éviter les surinfections bactériennes et les complications liées à la Covid-19.
Une étude publiée dans la revue Nutrients (5) a en effet mis en avant qu’une supplémentation en zinc pourrait réduire de façon considérable la sévérité de la maladie. L’étude a été menée sur 249 individus positifs à la Covid-19, âgés de plus de 65 ans.
Cette dernière a mis en avant que :
Pour les chercheurs, des taux de zinc sérique <50 μg/dl doivent être considérés comme insuffisants.
L’étude a également démontré qu’une augmentation d’une unité de zinc dans le plasma sanguin serait directement liée à une réduction de 7% du risque de décès lié à la Covid-19.
Afin de prévenir les infections virales de tous types, et entre autres la Covid-19, une supplémentation en zinc pourrait donc être recommandée (6). Des recherches sont d’ailleurs envisagées afin de trouver comment augmenter l’activité du zinc dans les cellules.
La capacité de notre organisme à absorber le zinc présent dans un complément alimentaire dépend de la biodisponibilité du zinc utilisé. Plus la biodisponibilité est élevée et plus l’assimilation du zinc par notre organisme sera optimale.
Il existe différentes formes de zinc. Celui-ci est souvent retrouvé sous forme chélatée dans les compléments alimentaires, c’est-à-dire complexé avec un autre élément.
LES DIFFÉRENTS TYPES DE ZINC N'ONT PAS TOUS LA MÊME BIODISPONIBILITÉ : | ||
Chélateur | Type de zinc | Biodisponibilité |
Des ions | Sulfate de zinc Oxyde de zinc | Faible absorption |
Des acides | Citrate de zinc Orotate de zinc | Moyenne |
Gluconate de zinc Picolinate de zinc Pidolate de zinc | Haute | |
Des acides aminés | Bisglycinate de zinc | Très haute biodisponibilité |
La Coordination Santé Libre en France recommande le Bisglycinate de zinc.
Le Bisglycinate de zinc est la forme la mieux absorbée par notre organisme. Notre corps absorbe en effet mieux le zinc lorsqu’il est associé à un acide aminé. Le transport du zinc est également optimisé sous cette forme. Son efficacité est alors optimale et ses vertus sur la santé sont maximisées.
Références :
(1) Shankar AH, Prasad AS. « Zinc and immune function: the biological basis of altered resistance to infection » Am J Clin Nutr. 1998; 68(suppl):447S–63S.
(2) Stelmashook E V., Isaev N K., et al. Role of zinc and copper ions in the pathogenetic mechanisms of Alzheimer's and Parkinson's diseases. Biochemistry. 2014. 79(5) : 391-396
(3) Bjorklund G. The role of zinc and copper in autism spectrum disorders. Acta Neurobiol Exp. 2013. 73(2) :225-236
(4) Pfeiffer CC., Braverman ER. Zinc, the brain and behaviour. 1982. 17(4) :513-532
(5) Vogel-Gonzalez M., Tallo-Parra M., et al. Low Zinc Levels at Admission Associates with Poor Clinical Outcomes in SARS-CoV-2 Infection. Nutrients. 2021. 13(2) : 562
(6) Jayawardena R., Sooriyaarachchi P., et al. Enhancing immunity in viral infections, with special emphasis on COVID-19: A review. Diabetes Metab Syndr. 2020. 14(4) : 367-382
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