S’alimenter sainement, manger vrai, vivant, varié, coloré en favorisant une agriculture biologique ou raisonnée, de saison, c’est l’adage que personne ne remet en question.
L’adoption de diète alimentaire à base de végétaux, céréales complètes, noix, graines, oléagineux et huiles végétales a été proposée comme une stratégie efficace dans la prévention de plusieurs maladies chroniques principalement liées à un stress oxydatif accru.
Des effets bénéfiques sur le poids, le contrôle de la glycémie, le profil lipidique, les maladies cardiovasculaires et la réponse inflammatoire ont été décrits dans plusieurs publications médicales.
La consommation de fruits et de légumes a été associée à une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues (Olaya et al., 2019).
Pour autant, j’entends souvent mes consultants me dire : « Je mange sain, mais ce n’est pas pour cela que je suis en pleine forme ! »
« Je me sens souvent barbouillé, ballonné alors que je cuisine à la maison, que je mange beaucoup plus de légumes, de fruits, d’oléagineux qu’avant…, je ne comprends pas ! ».
En termes d’alimentation et de nutrition, il est temps de revenir aux fondamentaux et d’écouter son corps.
Les médecines ancestrales, chinoises et ayurvédiques notamment, le prônent depuis toujours.
Manger varié, un peu de tout, en respectant les saisons et en écoutant ses capacités digestives et de détoxication, c’est la condition pour être « nourri », au vrai sens du terme.
Avez-vous déjà entendu parler des salicylates, des oxalates, des lectines ?
Oui, certainement ! Mais quel est vraiment leur impact sur notre santé ?
Sommes-nous tous concernés par ces sensibilités ?
Une étude du Dr Hanns-Wolf Baenkler suggère que 2,5 % des Européens seraient sensibles aux salicylates, avec en pratique clinique, 2 à 7 % des patients concernés par des troubles allergiques
ou digestifs.
La sensibilité aux oxalates est mal quantifiée, avec une composante génétique à prendre en compte. La prévalence pour les lectines est aussi très peu documentée.
Sont-ils aussi problématiques que cela ? Soyons clairs, le corps humain s’adapte au mieux au fil de l’évolution.